nom; kallisto mohana newman. On ne devine qu'à peine l'influence et l'amour sans frontière pour la mythologie grecque et indienne de des parents. On peut presque dire que Zeus et ses copains les ont bouffé, jusqu'à la moelle. Elle ignore encore ce qui a poussé ses géniteurs à lui donner de tels prénoms, aussi vaniteux. A commencer par Kallisto, le nom d'une nymphe dont Zeus était tombé amoureux. La signification du prénom est toute reliée à la beauté époustouflante de la nymphe; "la plus belle". La partie la moins glorieuse de ce mythe est que cette nymphe s'est fait transformée en ours par Hera, femme de Zeus, et que la pauvre Kallisto a été chassé et tué par Artémis, la déesse dont elle était la suivante. Mohana, quant à lui, est un prénom d'origine indou qui signifie "ensorcelant", un adjectif que la jeune femme a eu mal à supporter; cela lui fait bien trop penser à une horrible sorcière.  surnom; aucun, officiellement. Kallisto a horreur qu'on lui donne des surnoms; elle n'est pas cette personne sympathique a qui on a envie d'en donner, il faut dire. Officieusement, certains courageux se risquent à l'appeler Kalli, ou encore Kal. Mais, on vous aura prévenu. âge; trente ans; l'âge de raison, selon sa mère. Kallisto ne croit pas vraiment en cette appellation; elle est persuadée qu'il n'y a pas d'âge, pour la raison. Elle-même n'est encore pas sûre que les êtres humains en soit dotés, pas plus que les mutants ou le reste des créatures qui peuplent cette Terre. date et lieu de naissance; Seattle, un dix-huit décembre. Autant dire qu'elle a fait du chemin. Des Etats-Unis à Dublin, des buldings monstrueux à un paysage plus doux. Malgré tout, la mutante connait bien plus l'Irlande que son pays natal, et pour cause; elle a été envoyé à l'institut dès ses treize ans. race; mutant, monstre, erreur. Différentes appellations dont elle a été victime durant son adolescence. Des tourmentes relativement lourdes pour une gamine sachant à peine maîtriser le don qui lui a été offert à sa naissance. Mais si sa race a été un véritable fardeau à ses débuts, Kallisto remercierait presque le ciel d'être dotée d'un tel pouvoir à l'heure actuelle, et pour cause; elle se pense invincible, et cela lui donne des ailes certainement un peu trop grandes. particularité; dolorikinésie, ou la capacité à maîtriser ou déclencher la douleur. Une particularité qu'elle aurait pu mettre au service du bien ou du mal. Kallisto se sert de son don sans la moindre rancune, qu'importe les conséquences. situation; hétérosexuelle, et Dieu sait combien elle aime les hommes. Elle a pourtant, une ou deux fois, tenté l'expérience avec une femme; sans grand succès. La belle est célibataire, souhaitant suivre les principes solides auxquelles elle s'est attachée depuis longtemps déjà. Pour elle, aimer et être accrochée à une ancre au fond des océans, c'est un peu la même chose.  profession; Infirmière. On pourrait avoir bien du mal à le croire, en vue du caractère explosif de la mutante. Mais pourtant, elle a souhaité dans sa jeunesse mettre son don secret au profil des autres. C'était avant que les humains viennent mettre le nez et leurs mains sales là où il ne fallait pas. Sans regret, elle use et abuse de son pouvoir sur les personnes qu'elle soupçonne être mauvaises envers les mutants, et se contente de faire le strict minimum le reste du temps.  croyances; agnostique, depuis son adolescence. Élevée dans une famille de fervent croyants, Kallisto a très vite déchanté et s'est posées des questions sur l'existence de Dieu dès que ses capacités de mutante ont fait surface.  utopie; certainement un monde où les humains seraient moins idiots. groupe; le drop out.

que pensez-vous du conflit silencieux entre mortels et surnaturels, des mutants revendiquant des droits et des humains enclins à leur refuser ?
La jeune femme lèva un sourcil, l'air visiblement accablée.“Ce que j'en pense ? Ça me fait bien rire. Et puis, rien n'est silencieux, c'est évident. C'est un peu comme une crise : on sait qu'elle est là, mais on la cache pour limiter les dégâts." Puis elle soupira, lourdement. Un sourire en coin vint s'installer en coin de ses lèvres, alors que son regard devint plus sombre.  "Ce ne sont que des foutaises. Les humains ont simplement peur, parce qu'ils ne nous connaissent pas. Je suis prête à parier que certains se damneraient pour avoir ne serait-ce que le quart des dons que nous avons." Pause. Oui, elle en était même sûre.  "Mais ce serait beaucoup trop facile. Alors ils ont renie, comme de vulgaires chiens galeux."

pour quelle raison avez-vous choisi d'appartenir à "DROP OUT" ?
“Parce que je n'ai à me cacher de rien. Et parce que je voulais me venger de toute cette haine et du dégoût qu'avec les humains à mon égard.". Réponse au tac-o-tac. Elle n'avait pas même réfléchit, avant d'ouvrir la bouche. On pouvait clairement distinguer dans sa voix qu'elle contenait ses émotions pour ne pas perdre la raison. "Ils disaient que l'on été dangereux, que l'on devait avoir peur de nous; DROP OUT est seulement la concrétisation de leur crainte la plus terrible. Personne n'a voulu cela". Avec détachement, elle croisa les jambes et passa une main dans ses cheveux. Cette question était idiote, de toute façon. Pour elle, tout était évident. Tout devait être une évidence. "Personne ne souhaite se laisser marcher dessus. Les humains ont voulu la guerre. Ils l'ont trouvé.”

avez-vous déjà fait preuve de violence envers un surnaturel ou un humain sans pouvoir ? dans quel contexte ?
Un rire. Clair, presque cristallin. “Qui n'a jamais fait preuve de violence ? C'est pas un Disney, ici. Bien sûr, que j'ai déjà fait preuve de violence. Et plus d'une fois”. Elle craqua ses doigts, avant de regarder longtemps son interlocuteur. "J'ai la chance d'avoir un don qui influe directement sur la douleur. Pourquoi je m'en priverai ?". Soupir. "Quand on vous traite de monstre à longueur de journée, on a envie d'en devenir un. A la longue, voir un humain se tordre de douleur à mes pieds comme un ver-de-terre, je trouve ça plutôt marrant. On peut faire la justice nous même. C'est juste une question d'équilibre."

que savez-vous sur la boîte de pandore ? la recherchez-vous ? pourquoi ?
"Avec un prénom comme le mien, on connaît forcément la mythologie grecque. Alors la Boïte de Pandore, je connais. Et c'est encore la faute à ce salopard de Zeus." Kallisto sembla réellement concernée par le sujet. La Boîte de Pandore l'avait toujours passionné lorsqu'elle était enfant, si bien que sa mère lui contait souvent l'histoire avant qu'elle n'aille dormir. Elle esquissa un sourire à cette pensée, avant de reprendre ses esprits. "Cette boîte a été offerte à Pandore par Zeus, qui lui avait dit de ne pas l'ouvrir. Il était un peu con ce Zeus. C'est comme si tu connais un cadeau à un gosse et que tu lui disais de ne pas l'ouvrir." Elle soupira, presque désespérée de cette situation. "Sachant qu'elle a contenu tous les maux de l'univers et qu'elle a été ouverte, je ne vois pas pourquoi j'irai mettre mon nez dedans. Je trouverai certainement une jolie jarre vide; mais j'en ferai quoi ?"

La pièce était grande, et claire. Au centre, un petit bureau. Les quelques meubles qui habillaient le cabinet étaient couverts de divers bibelots, photographies ou souvenirs de vacances. Elle n'en avait perdu aucune miette, comme d'habitude. Toujours à l’affût du moindre détail, comme si sa vie pouvait en dépendre. « Mademoiselle Newman ? » Elle avait tourné la tête en direction de l'éclat de voix. Un homme, plutôt grand, ne tardait pas à lui faire face. « Enchanté. C'est un plaisir de vous recevoir. » Elle esquissa un sourire, ne souhaitant pas répondre. « Installez-vous, je vous prie. » Sans trop tarder, elle prit place en face de lui, sur le petit fauteuil de cuir noir. « Merci. » Elle observa pendant quelques minutes son interlocuteur : plutôt beau garçon, la trentaine bien passée et une alliance autour du doigt. « Pouvez-nous commencer ? » Hochement de tête. Elle n'était pas du genre à parler pour ne rien dire, même si elle l'ouvrait bien trop souvent. « S'il vous plaît. Je n'ai pas toute la journée. » Son ton était sec, ferme. Sa voix ni trop haute, ni trop basse. Embarrassé, l'homme prit un petit carnet et un stylo, prêt à relever chaque détail important. « Votre enfance ? » Rictus de la brune. Enfance. Elle avait été douce, son enfance. Bien sûr, ils ne savaient rien, encore. Elle non plus, d'ailleurs. « Calme. Ordinaire. » Le journaliste avait l'air déçu. « Ordinaire ? Et...c'est tout ? » Insistant, la bête. Kallipso l'avait dévisagé pendant quelques secondes, avant de prendre la parole. « Et c'est tout. Qu'est-ce-que vous voulez que je vous raconte ? Que mes parents étaient violents ? Que mon père buvait ? Que ma mère était folle dingue ? Ce serait mentir. J'ai eu une enfance parfaite. Mes parents m'aimaient, j'aimais mes parents. C'était des gens normaux, passionnés de la mythologie. » Rire de l'homme. Regard noir de la mutante. Il trouvait ça drôle, cet imbécile ? « Ça vous amuse ? » Son sourire s'était rapidement évanoui. « Non. Excusez-moi. Poursuivez, je vous prie. » Soupir de la jeune femme. Pendant un instant, elle fourra sa main dans son sac. Elle en sorti un paquet de cigarettes, et ne tarda pas à venir en placer une entre ses lèvres rouges. « Ce n'est pas un cabinet fumeur, mademoiselle Newm... » Rapidement, elle l'interrompit d'un geste de la main. La fumée sortait lentement de ses lèvres après avoir délicatement brûlé un peu plus sa douce gorge. « Je vous dis que c'est tout. Mon enfance n'a rien de plus extraordinaire que la vôtre. J'ai grandi à Seattle, et j'aimais cette ville. J'aimais les buildings, j'aimais les parcs, j'aimais tout. Je peux rien vous dire de plus là-dessus. » Attentif à chaque mot, le journaliste semblait s'appliquer à noter les moindres détails.

« Votre adolescence ? » Il n'avait pas même décollé le nez de son carnet, certainement de peur qu'elle le foudroie à nouveau du regard. C'est qu'elle avait un regard sombre, Kallipso. Des yeux révolvers, comme disait un célèbre chanteur français. « Chaotique. » A ce mot, le journaliste releva immédiatement la tête. Peut-être voulait-il noter l'expression de sa cliente à ce moment-là. Peut-être voulait-il observer une once de tristesse dans ses yeux si sombres. Mais rien. Il n'y avait rien. Tout était vide, dans ses yeux. « Chaotique ? » Elle hocha simplement la tête. « Chaotique. J'ai découvert mon don à treize ans, à cause d'une connerie. Je m'étais cassée le bras, bêtement. Mais étrangement, je ne me plaignais pas de la douleur. Je me souviens que je désirai seulement très fort que je ne voulais pas avoir mal. Rien de plus. Ces putains de médecins ont tout d'abord pensé à une maladie rare qui m'insensibiliser à la douleur. Les résultats étaient négatifs. Et puis la théorie d'un gêne mutant s'était rajoutée à liste. » Le trentenaire semblait fasciné par l'histoire de la brune. Sans attendre qu'il ne fasse de commentaire inutile, elle continua son récit. « Il s'avéra que toutes les autres possibilités tombèrent à l'eau. Pour eux, c'était indéniable : j'étais une mutante. Dès lors, le regard de mes parents sur moi avait changé du tout au tout. Ils ne me montraient plus aucune marque d'affection, rien. Tout ça à cause de ses salopards de médecins. Même eux, avaient changé de comportement envers moi. J'étais qu'une gamine. Je comprenais rien et j'avais peur. On m'avait dit que j'étais un monstre. Un putain de monstre. » Nouveau regard du journaliste. Il s'était appliqué à retirer les doux mots fleuris qu'employaient Kallipso à tout bout de champ. Une nouvelle fois, il aurait voulu sonder une émotion quelconque ; mais rien. « Comment avez-vous réagit ? » La mutante leva un sourcil. Comment avait-elle réagit ? Pendant une seconde, elle s'était demandée s'il ne se moquait pas d'elle. « Comment voulez-vous que réagisse une gamine de treize ans, imbécile ? J'étais perdue. Personne n'était capable de m'aider, ou même de me rassurer. Pas une seule de putain de personne. Je n'osais même plus sortir de chez moi, tant j'avais honte. Même le reflet de mon visage dans un miroir m'effrayait. J'avais peur de voir le monstre que j'étais devenue. Voyez un peu, comme les humains sont dotés d'une intelligence pas plus haute que celle d'une huître. » Elle écrasa nerveusement sa cigarette. La haine commençait à monter en elle. Ce n'était pas par vague. C'était constant. Elle était toujours là, cacher quelque part au fond d'elle. Et Kallipso savait que ce désir de vengeance et ce profond dégoût envers les humains la poussait à faire n'importe quoi. Seulement, elle ne pouvait se permettre de faire un faux pas ici, sous peine d'être embarquée et mise derrière les barreaux. « Il me faut de l'eau. » Sans plus attendre, l'homme se précipita vers la fontaine à eau et lui offrit un petit gobelet blanc. Une traite seulement. Il avait presque l'air soucieux, le journaliste. Kallipso en était même étonnée. Depuis quand les humains se souciaient du bien être des mutants? Elle secoua la tête une seconde pour reprendre ses esprits. « Ils m'ont envoyé en pension, loin de chez moi. Ils avaient peur de moi, sans savoir ce que j'étais vraiment. Sans même savoir si j'étais une menace pour eux. Ils ne savaient même pas de quel don j'étais dotée. Ils n'avaient pas voulu savoir. Alors ils avaient joué la carte de la facilité. » Le journaliste hocha la tête, véritablement intéressé. « Saviez-vous de quel don vous avez hérité ? » La mutante, elle, secoua la tête de gauche à droite en signe de négation. « Aucunement. C'est au pensionnat que j'ai pris conscience de la réalité de mon pouvoir. On m'avait embêté, plusieurs fois. J'étais devenue quelqu'un de timide, pudique. Je voulais juste me cacher des autres. Mais ces garces s'amusaient à me tourmenter. Moi qui avait été couverte d'attention par mes parents, je me retrouvais seule, sans protection aucune. Alors j'ai souhaité qu'elles se taisent. Qu'elles se tordent de douleur et qu'elles arrêtent de me les briser. Et par la simple force de la pensée, elles se tordaient sur le sol, les mains sur le ventre. On aurait dit des vulgaires ver-de-terre. C'est à cet instant seulement que je compris l'étendu de ce don. Je ne pouvais pas seulement faire taire la douleur. Je pouvais aussi la provoquer. » Soupir. Elle décroisa, puis croisa à nouveau ses longues jambes de danseuse.

« Vous avez utilisé votre pouvoir souvent ? » Rire de la jeune femme. Bien sûr, qu'elle l'avait utilisé souvent. Elle l'aurait usé, presque. « Quand on a personne pour être guidé, on fait n'importe quoi. » Une phrase lourde de reproche. Oui, les humains n'avaient rien fait pour elle. Personne ne l'avait aiguillé ; on l'avait seulement pointé du doigt, comme une bête de cirque. « Je pouvais obtenir ce que je voulais. Pourquoi je m'en serai privée ? » Le journaliste commençait d'afficher une profonde inquiétude. Amusée de la situation, Kallipso ne s'arrêta pas en aussi bon chemin. « Rien ne pouvait plus me résister. J'avais juste besoin de le vouloir. Je pouvais tuer avec mon propre cerveau. » L'homme ne savait plus s'il devait être fasciné ou s'il devait être paniqué. Étrangement, il était les deux à la fois. Il était attiré par le côté bestial de la mutante, mais en était tout à la fois effrayé comme jamais. « Vous avez déjà tué ? » Silence. La brune déposa les yeux sur une photo. Une femme. Plutôt jolie, d'ailleurs. Sans geste brusque, elle prit le cadre entre ses mains, sous les yeux affolés du journaliste. « C'est votre femme ? » Hésitation. Silence. Un long silence. Elle releva les yeux sur lui, tentant de sonder ce qu'il pouvait penser. « Ne lui faîtes pas de mal. Je vous en supplie. » La goutte d'eau. Les yeux de Kallipso s'étaient soudainement arrondis sous l'effet de la surprise. Dans son ventre, une douleur commençait à naître. Une douleur violente qu'elle n'arrivait pas à faire taire. « Je vous demande pardon? » Sans plus attendre, elle jeta le cadre au visage de l'homme, se leva brusquement et l'attrapa par le col. « C'est à cause des connards comme toi que les mutants sont traités de monstres. Tu mérites juste de crever, espèce d'enflure. » Elle le lâcha, lui lançant un regard de dégoût profond avant d'attraper ses notes. Sans même y jeter un coup d’œil, elle jeta son carnet dans la corbeille à papier et y jeta son briquet allumé. « T'en vaux même pas la peine. Tocard. »  

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pseudo; Pocahontas   âge et sexe;   ce que vous pensez du forum;   comment l'avez-vous découvert; bazzart :3 code du forum; code validé par ephraïm. célébrité et copyright; summer glau; crédit noté sur la page un petit mot pour la fin;