nom; Margareth Sinead Hart surnom; Mary. D'ailleurs, vous seriez bien mal avisé de tenter de l'appeler par son prénom plutôt que par ce surnom. Il paraît qu'elle est susceptible sur le sujet. âge; 25 ans date et lieu de naissance; La demoiselle est née à Londres le 3 mai 1988 race; Mutant particularité; dolorikinésie. C'est à dire la capacité de générer la douleur chez autrui ou de la faire disparaître. Pour faire simple, elle peut vous en faire voir des vertes et des pas mûres. situation; hétérosexuelle et célibataire. profession; Serveuse dans un restaurant croyances; Bien qu'élevée dans une famille très croyante et conservatrice, Mary ne croit pas qu'une puissance supérieure se charge de faire tourner le monde rond. Elle y a cru. Mais, à une époque, elle croyait aussi au père Noël. Et l'existence des anges et des démons n'est pas plus pour elle une preuve de l'existence d'un dieu quelconque que les cadeau au pied du sapin une preuve de l'existence d'un vieillard barbu habillé de rouge. utopie; Dans ses rêves, elle le voit sans cesse, ce monde idéal. Un monde où elle et sa fille sont réunies, où elle n'aurait pas eu à couper tous les ponts avec sa famille. Un monde où humain et mutants vivraient en paix. groupe; Drop Out

que pensez-vous du conflit silencieux entre mortels et surnaturels, des mutants revendiquant des droits et des humains enclins à leur refuser ?
Je comprend que les mutants revendiquent des droits. C'est normal. Chaque personne vivant, pensant, a le droit d'être mise sur un pied d'égalité avec les autres. Pourquoi, alors, les humains nous refusent cela ? Les humains ne sont pas supérieurs. Je ne demande pas à ce que les mutants le soient. Pour l'instant, en tout cas, je demanderais juste une égalité entre tous, et que la peur que les humains ont des êtres surnaturels et des mutants disparaisse, car cette peur ne mène qu'à la violence. 

pour quelle raison avez-vous choisi d'appartenir à Drop Out ?
Je n'ai ma place nulle part. Par peur ou par haine, ils m'ont enlevé tout ce à quoi je tenais. Je ne reverrais jamais ma fille. Ma famille refuse de me parler. Mes amis... Je pense que si je les croisais aujourd'hui, ils tenteraient de me tuer. Et pourtant, je n'ai pas choisi d'être ce que je suis. Quand j'ai quitté Londres, je n'avais nulle part où aller, et j'étais emplie de haine envers tout ceux dont je pensais qu'ils tenaient à moi. Je n'étais même pas sûre d'être capable de me regarder dans une glace. C'est là que j'ai rejoint Drop Out. A l'époque, je voulais me venger. Je voulais que toute l'humanité paye. Maintenant, je suis plus modérée dans mes propos. Mon seul but est de faire reconnaître aux humains que nous ne sommes pas la menace énorme qu'ils voient en nous et qu'ils nous forcent à devenir. Peut-être, alors, que je pourrais reprendre ma vie.

avez-vous déjà fait preuve de violence envers un surnaturel ou un humain sans pouvoir ? dans quel contexte ?
Jamais intentionnellement. Enfin... Jamais intentionnellement et sans une très bonne raison. Je n'ai jamais été réputée pour être quelqu'un avec un sang froid à toute épreuve, mais mon premier "grand" acte de violence n'était pas volontaire. Je suis entrée dans une rage noire quand mon petit ami a décidé de me laisser. Je vous expliquerais plus tard, j'avais de très bonnes raisons. Seulement, au lieu de hurler et de casser tous les objets à proximité comme à l'accoutumée, j'ai hurlé, j'ai cassé tous ce qui me tombait sous la main... Et lui s'est tordu à terre, de douleur. Quand j'ai compris que cette douleur venait de moi, j'en ai profité et l'ai frappé de toutes mes forces, jusqu'à ce qu'il s'évanouisse. Par la suite, j'ai été plus modérée. J'ai appris très rapidement à me contrôler, de façon à ne pas blesser mon entourage. Toutefois, il m'est arrivé de recourir à nouveau à mon pouvoir pour me défendre. Et puis, bien sur, il y a tout ce que j'ai fait pour Drop Out. Mais il fallait que quelqu'un le fasse.

que savez-vous sur la boîte de pandore ? la recherchez-vous ? pourquoi ?
Pandore est un mythe. Une belle histoire, vraiment. Si vous êtes du genre à penser qu'une femme, quelles que soient les circonstances, est toujours responsables des malheurs qui arrivent. Eve, Pandore, même combat. Stigmatiser les femmes pour entretenir une société patriarcale. Quant à savoir si je cherche la boite... A quoi bon ? A quoi bon courir après un mythe ?

Call me Mary. Je m'appelle Margareth. On dirait une blague. Pire. Margareth Sinead. A croire qu'à ma naissance, mes parents me détestaient et ont choisi mon second prénom de telle sorte que je ne puisse pas renier le premier pour le prendre. Mais, au contraire, mes parents m'aimaient bien. Ils m'adoraient. J'étais leur rayon de soleil, leur bébé. Leur fille unique. Cela valait probablement mieux. Si j'avais eu un frère ou une soeur, ils auraient trouvé pire, comme prénoms.
A chaque fois que je me plaignais de leur choix, ils me répondaient la même chose. "Tes noms font partie de ce que tu es. Ne les déteste pas. Cela reviendrait à te détester toi-même et tu ne le mérite pas." C'était devenu comme une litanie. Aime-toi comme tu es. Étrange, comme discours, de la part des personnes qui doivent être les plus réactionnaires et les plus intolérantes que je connaisse. Mais ça, je m'en suis rendue bien plus tard.
Pendant mon enfance, ils me disaient que, quoi que je fasse, je serais toujours, à leur yeux, leur petite princesse. Que je serais toujours parfaite. Mais  ils ont toujours refusé de m'appeler Mary. Tout le monde le faisait. Mes amis, mes professeurs. A partir de mes 8 ans environ, je ne répondais plus au nom de Margareth, sauf quand c'était mes parents qui le prononçait.

Hope is more than a postponed disappointment. A treize ans, j'ai pu constaté à quel point mes parents faisaient partie de ces gens qui haïssent ce qu'ils ne connaissent et qui ne souhaite pas connaitre ce dont ils ont peur. On était en 2001, et, quelques jours - une semaine, tout au plus - après mon treizième anniversaire, un homme a fait cette chose étrange. Incroyable, même.
Il a arrêté un bus par la seule force de sa pensée. Jamais je n'aurais cru ça possible. Voir cela m'a surprise. A coté, mes parents, terrorisés, répétaient à qui voulait bien les écouter qu'il s'agissait d'une manifestation du Malin, et que c'était le signe que l'apocalypse n'allait pas tarder à arriver. Il étaient terrorisés et pas nécessairement prêt à accepter d'aussi gros changements dans leur petit monde bien ordonné. 
Au début, je les ai cru. Un an. Puis deux. Et l'apocalypse qu'ils prévoyaient n'arrivait pas. Contrairement à eux, j'ai fini par me rendre compte qu'elle n'arriverait jamais, et qu'il ne s'agissait là  que de boniments et de contes à dormir debout. Et si ce que racontait mes parents sur l'apocalypse était faux, quoi d'autre ? Je me suis alors mise à douter. Peu à peu, j'ai pris la résolution de ne croire qu'en ce que je pouvais vérifier. L'existence des mutants était un fait avéré. Dieu... Beaucoup moins.

Sweet sixteen and we had arrived. C'est ainsi que lorsque j'atteignis mes seize ans, je n'avais rien à voir avec la petite princesse que mes parents rêvaient d'avoir. Ne vous méprenez pas : je n'étais pas une peste. Je pense que j'étais une fille normale, mais qui avait perdu toute confiance en les enseignements de ses parents. Un peu perdue, au fond. Mes conservateurs de parents étaient scandalisés de mon comportement et avaient du mal à comprendre ce qu'il m'arrivait. Je sortais souvent, faisait la fête dès que possible, buvait beaucoup.
Au final, ce qui m'arriva était à peine surprenant. Peut-être l'avait-je mérité, au fond. Mais je me souviendrais toujours de la honte que j'ai ressenti ce jour là, lorsque je suis allée acheter un test de grossesse à la pharmacie. Pour éviter toute rencontre, j'étais allée à l'autre bout de Londres. Au cas où ce n'était qu'une fausse alerte, je ne voulais pas que toutes mes connaissances ou que ma famille soit au courant de mon doute.
Et pourtant, quand un "+" apparu sur l'appareil, ce fut comme si mon monde s'écroulait autour de moi. J'étais enceinte. Et pas encore adulte. Je savais que mes parents refuserait que j'avorte, et pourtant, cherchant un réconfort, c'est à eux que j'en ai parlé en premier. La première surprise - et le savon qui allait avec - passée, ils m'ont promis que tout se passerait bien. Pour le bébé et pour moi. Je ne sais pas pourquoi, pour la première fois depuis un certain temps, j'ai voulu les croire.
Et c'est relativement confiante que je suis allée voir mon copain pour lui annoncer la nouvelle. Franchement, j'espérais quoi ? Qu'un gamin de 17 ans à peine saute de joie à l'annonce de sa paternité à venir ? Qu'il m'épouse, peut-être ? Je devais avoir la tête bien farcie de feuilletons à l'eau de rose et de contes de fées, à l'époque. Parce que, dans la vie, le mec prend ses jambes à son cou.

That girl's a monster. Et c'est ce qu'il a fait. Il a fuit. Enfin, métaphoriquement. J'aurais probablement préféré qu'il le fasse littéralement, tout ce serait mieux passé pour moi. Mais non, il a préféré me déversé dessus toute les bassesses et les insultes qu'il connaissait, jusqu'à ce que je me déteste, et jusqu'à ce que je le déteste lui. Je me suis mise dans une colère noire. Pour ce que j'en sais, cette colère détient encore le record de la plus grosse colère dans laquelle je suis entrée. C'est probablement pour cette raison que ma mutation s'est manifestée à ce moment. Jusque là, j'ignorais que j'étais capable de faire ce que j'ai fait à ce moment. J'ai même mis un certain temps à comprendre pourquoi il se tordait de douleur. Il m'a fallu comprendre que c'était moi qui déclenchait son mal.
Lorsque ce fut fait, je me suis délectée. J'étais heureuse qu'il souffre. Est-ce que cela fait de moi quelqu'un d'horrible ? Je me pose la question tous les jours, encore aujourd'hui. Quoi qu'il en soit, je ne comptait pas le laisser s'en tirer. Je ne me maîtrisais plus vraiment et n'avais qu'une seule envie : voir son cadavre. Aussi ai-je tenté de l'assommer avec tous les objets qui se trouvaient à ma disposition. Jusqu'à ce qu'il ne bouge plus.
Il est tombé dans le coma et y est resté quelques jours. La version officielle étant qu'il s'était évanoui, faisait tomber dans sa chute le contenu d'une étagère qu'il aurait heurté, je n'ai pas eu de problèmes avec la justice. Autant dire que je l'ai échappée belle.
Quand il se réveilla, bien sûr, il refusa de me voir ou de m'adresser la parole. Et peu de mes amis croyaient en la version officielle. Désormais, j'étais une paria à leurs yeux. Seuls mes parents semblaient me soutenir. Mais j'aurais du me rendre compte que leur regard, a eux aussi, avait changé. Il ne m'adressait plus aucun sourire, m'observait toujours du coin de l'oeil quand j'étais occupée ailleurs. Comme s'ils me craignaient. J'aurais du le voir.

There's only hate; there's only tears. Ils me conseillèrent de faire adopter l'enfant à sa naissance. C'était une magnifique petite fille. J'ai suivi leurs conseil. Je ne sais rien de la famille dans laquelle elle a été emmenée. Je sais juste qu'elle n'est pas avec moi. Dans mon esprit, elle s'appelle Kate. Je sais que ce n'est probablement pas le nom que sa mère adoptive lui a donné, mais peu m'importe.
Après la naissance, mes parents continuèrent de m'observer avec inquiétude. Ce n'était pas les seuls. Toutes les personnes que je connaissais, mes amis, mon entourage, m'observait d'un oeil mauvais et refusait de m'adresser la parole. Je savais que pour eux, je n'étais désormais qu'un monstre. Un animal de foire, rien de plus. Parfois, quelqu'un m'apercevait en train d'utiliser mon pouvoir sur un animal blessé. A chaque fois, je me sentais comme une étrangère. Je n'étais plus des leurs, c'était certains.

I just need to run away. C'est pour cette raison que le jour de mon dix-huitième anniversaire, sans un mot, j'ai quitté la maison familiale. Je ne pense pas leur manquer. Cela faisait longtemps qu'il considérait que leur princesse était morte, remplacée par un substitut, une sorcière. Mes économies m'ont permises de m'installer à Dublin, où j'ai pris un emploi de serveuse. Et je me suis mise à chercher l'association Drop Out, que je comptais bien rejoindre. Les humains m'avaient bien fait comprendre que je n'étais pas des leurs. Il était, selon moi, temps de leur montrer à quel point, en effet, les mutants étaient différents d'eux.
C'est ainsi que j'ai rejoins les terroristes de Drop Out, dont je fais partie depuis presque 7 ans désormais.

pseudo; Erry___ âge et sexe; Moi, je suis une gentille petite fille (2/3 de vrai. Devinez quoi.) de 22 ans. ce que vous pensez du forum; Je suis inscrite, ça en dit déjà beaucoup, non ? comment l'avez-vous découvert; Une personne m'a donné le lien et, depuis, me harcèle. code du forum; code validé par connor. célébrité et copyright; Magda Apanowicz. Oui, ce nom est un éternuement ambulant. // Gif : Tumblr; Avatar : Erry___ un petit mot pour la fin; Un mot ? Un seul ? Heu... Ce sera donc... Ratatouille. Oui, ratatouille, ça me parait pertinent.