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| say goodbye to angel dust † gwen | |
| Auteur | Message |
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MESSAGES : 6 DATE D'INSCRIPTION : 02/07/2013 LOCALISATION : ⊹ le nez dans un livre. EMPLOI : ⊹ professeur d'histoire, religions et civilisations. CAMP : ⊹ celui d'ephraïm.
| Sujet: say goodbye to angel dust † gwen Mar 2 Juil - 17:39 | |
| gwenaëlle martin nom; elle porte le nom de martin ; simple, court, efficace. trahissant des origines latines qu'elle ne possède même pas, martin, textuellement « dédié à mars », le dieu romain de la guerre, révélant un certain tempérament masqué derrière l'apparente sérénité et l'innocence arborée. un patronyme passe-partout, pour passer inaperçue, comme elle l'a toujours voulu. gwenaëlle, l'étymologie populaire veut qu'on associe instinctivement « ael » à « ange » comme le suffixe de « el », généralement en rapport avec dieu. que nenni. il s'agit d'un prénom d'origine celtique, pour une créature céleste. gwenaëlle, composé de « gwen », signifiant blanc, pur, sacré et de « haël » soit généreux. c'est en s'épanchant sur un livre d'étymologie qu'elle a découvert cela et, estimant que son prénom la décrivait à la perfection, elle n'a pas jugé utile de s'attarder à en choisir un second comme le commun des mortels ; à quoi bon ? surnom; rares sont ceux qui se cantonnent au doux nom de gwenaëlle, qu'on a rapidement avorté en un simple gwen, hélé dans la rue ou à travers les couloirs de la newton institute ; un sobriquet auquel même ses étudiants se sont faits tandis que la jeune femme, encore étrangère aux pratiques humaines, n'a pas trouvé utile de se prêter à un moyen plus conventionnel de s'adresser à elle. sinon, avant sa déchéance, il lui arrivait de jouer avec les pseudonymes, de jongler entre mille et une identités, manquant parfois de s'y perdre elle-même, entre les innombrables noms qu'on lui connait. depuis, il lui est déjà arrivé qu'on l'appelle par un nom qu'elle arborait autrefois, dans la rue, de quoi nettement la prendre au dépourvu. âge; officiellement dotée de vingt-huit années, qu'elle s'est empressée de combler de souvenirs qu'elle ne possède même pas. vingt-huit années, fulgurantes, brutales, et pourtant, si lointaines désormais, vingt-huit années qui lui ont filé entre les doigts, qu'elle ne possède même pas ; elle a l'impression que c'est une autre personne qui a vécu ces vingt-huit années et n'a daigné lui céder la place qu'au cours des derniers instants avant d'expirer son dernier souffle. parfois, elle voudrait répondre qu'elle n'a véritablement vécu que quelques mois. et pourtant, personne ne peut se targuer d'être plus vieux qu'un ange. quelquefois, elle a l'impression de traîner l'éternité derrière elle, et il n'y a rien de plus vrai, ironiquement. date et lieu de naissance; sur le papier, on la dit née le sept juillet de l'année mille neuf-cents quatre-vingt cinq, à inverness. écossaise qui n'en est pas vraiment une. concernant, sa naissance en tant qu'ange, elle remonte au sommet des cieux, au commencement de tout, à la nuit des temps, peut-être au lendemain du jour de congé que dieu s'octroya après une semaine de dur labeur. peut-être avant. race; l'ange est le serviteur de dieu. gardienne de la foi, supportrice du bien, elle surveille, suit, conserve un cœur sur tout ce qui l'intéresse, ou qui intéresse son père. elle est également l'amie des autres créatures célestes, comme des innocents. elle se plait à guetter, à soigner les maux pour le bon plaisir divin, aimant faire régner la justice pour faire prospérer le monde, sans demander son reste. elle aime le vent soufflant dans ses plumes, le soleil l'auréolant doucement, elle aime lever les yeux et voir ses frères et ses sœurs, auréolés de gloire, et de les baisser pour voir les hommes vivre sans retenue. et pourtant, elle est un ange qu'on a éjecté des cieux, à qui on a arraché ses précieuses ailes, qu'on a précipité dans une chute douloureuse ; c'est un ange qu'on a privé de l'amour de ses pairs, de la fierté d'agir pour le bien de tous. enfant de dieu déshérité, bannie de sa maison céleste et, pourtant, qui ne veut plus en repasser le seuil. particularité; l'humilité est sa vertu. humilité, voilà un mot qui en fait sourire plus d'un, même les anges. voilà un mot doux, léger et innocent. aux tréfonds du paradis, on souffle que l'humilité n'est qu'une vertu de second rang, qu'il ne s'agit que du moyen de reléguer les anges de seconde zone à l'arrière, pour qu'ils ne puissent nuire aux vrais soldats de dieu, se contentant d'admirer la lumière qui baigne leurs frères tant en fuyant cette luminescence à laquelle ils n'ont pas le droit. l'humilité, pourtant, c'est poursuivre de ses ardeurs ses propres erreurs, avant même de prêcher la bonne foi à autrui, s'assurer d'être irréprochable sans en tirer la moindre arrogance ; on lave les pêchés des hommes comme on s'est débarrassé de ses erreurs, les faisant glisser jusqu'à nos pieds. on chasse l'impureté dans l'ombre et la délicatesse, on traque les abominations de ce monde, mais doucement, lentement. avec parcimonie. l'humilité est une vertu bien complexe : justice est notre seul adage, discrétion est notre mot d'ordre. nous sommes les cieux, jusqu'à sous ses aspects les plus discrets. situation; malgré sa nature angélique, gwenaëlle se reconnaît sans la moindre pudeur comme étant pansexuelle ; à ses yeux, l'importance ne réside nulle part ailleurs que dans le cœur qui doit battre à l'unisson avec le sien, qu'importe si elle l'offre à des mains viriles ou féminines. même s'il est vrai que son talon d'achille réside généralement auprès de la gent masculine. un, en particulier. immédiatement conquise, désormais secrète. son sauveur dont elle doit se détacher si elle veut espérer pouvoir recouvrer ses ailes et, pourtant, comment pourrait-elle lui expliquer qu'il n'est rien d'autre que sa salvation, plus encore que son paradis retrouvé, et que si tracer un trait sur lui serait son salut, elle ne saurait s'y résoudre ; les voies du cœur demeurent impénétrables. profession; pour un ange qui n'a jamais d'autre ambition que d'enseigner aux hommes comment faire face aux pêchés et ne pas y céder, devenir professeur fut un peu comme une évidence. enseigner, aux jeunes étudiants, comment ne pas sombrer dans les affres de la haine, leur parler de religions dont elle est l'un des piliers, d'histoires qu'elle a vu se dérouler du haut de son nuage, de civilisations qu'elle a vu grandir au fil des ans. gwen est un bon professeur dans ce domaine, ne se contentant pas de balancer quelques dates ou de simplement réciter un cours appris par cœur, leçon récitée d'un ton morne ; car, non, elle parle du monde comme elle l'a vu naître et grandir, à la manière d'un enfant dont on s'émerveille de chaque premier pas et à qui on demande de répéter chaque premier mot. elle a une lueur au fond des yeux, sincèrement heureuse d'être là, de pouvoir aider les générations futures et pourtant, esquivant les félicitations de ses collègues comme les compliments de ses élèves. elle aime son poste de professeur d'histoire, religions et civilisations autant que l'institut newton dans laquelle elle l'exerce. croyances; elle a déjà assez de mal de croire en elle-même, la faute à sa vertu qu'elle arbore bien malgré elle. pourtant, ange de nature, elle ne saurait fermer les yeux sur tout ce qui s'est joué devant elle ; elle ne pourrait jamais dire que tout cela n'est qu'affabulation lorsqu'elle fait elle-même partie de ces croyances, quand elle a si longtemps connu l'envers du décor, ce qui se repaissent de la foi plutôt que de l'éprouver. néanmoins, depuis sa déchéance, elle n'est jamais allée prêcher la bonne foi, n'a jamais tenté de rallier quantité d'humains à sa religion. bien au contraire, elle enjoint toujours ses élèves à croire en ce qu'ils veulent, comme bon leur semble ; c'est d'ailleurs sa nouvelle profession qui la pousse à elle-même devenir plus agnostique, quoiqu'elle conserve une profonde foi en dieu, elle ne croit plus ce qu'elle voit et, si sa foi demeure inébranlable, c'est parce qu'elle a vu les créatures célestes et démoniaques se livrer bataille. désormais, elle scande qu'il n'y a pas de religion supérieure à une autre, rappelle simplement que religion provient du latin religare, signifiant « relier » car ça n'a jamais eu d'autre ambition que de rassembler des hommes de tous les horizons, simplement réunis par une seule chose : la foi. utopie; contrairement au commun des déchus, elle ne rêve pas un instant de retrouver ses ailes perdues, violemment arrachées ; elle ne désire pas refaire le chemin inverse, remonter ce qu'elle a si brutalement descendu avant de chuter et de s'écraser au sol. si gwenaëlle n'éprouve pas l'envie de se venger des cieux qui se sont détachés d'elle, elle ne brûle pas davantage de ce feu brûlant d'être rédemptée, au lieu de quoi, elle ne rêve que de poursuivre son existence d'éternelle anonyme sur terre, où sa principale préoccupation sera de savoir si elle lira du tolstoï ou du baudelaire avant de s'endormir. et puis, peut-être, le rêve d'entrelacer ses doigts à ceux... non, juste conserver cette existence-là plutôt que son immortalité au sommet des cieux ; oui, c'est ça, juste ça. groupe; newton institute no middle ground que pensez-vous du conflit silencieux entre mortels et surnaturels, des mutants revendiquant des droits et des humains enclins à leur refuser ?non pas qu'elle y demeure insensible, bien au contraire : gwenaëlle est un concentré d'émotions fortes, ne reste indifférente qu'à très peu de choses et certainement pas à de telle envergure. de plus, en tant que professeur à la newton institute, il semblerait que son avis sur la question soit déjà arboré aux yeux des tous. pour avoir toujours aspiré à ce que les hommes se tendent tous la main les uns aux autres, elle trouve vraiment désolant qu'un groupuscule rejette leurs pairs pour des différences dont il ne sont même pas responsables. à son humble avis, si personne ne trouve un moyen pour rapidement résoudre le conflit et ramener la paix et la prospérité, toute cette histoire risque de prendre des proportions énormes et une guerre en deviendrait inévitable. elle trouve cela d'autant plus tragique qu'elle sait que la guerre n'apporte que la désolation, au même titre que la haine. elle a beau s'évertuer à apprendre à ses étudiants le respect d'autrui, à conserver un semblant de tolérance, elle ne peut pas espérer que tous suivront les traces d'ephraïm. mais, s'il faut en arriver jusque là, elle n'hésitera pas une seule seconde à se mettre en première ligne, pas tant pour prôner une violence dont elle n'a jamais été adepte que pour démontrer à tous ces humains combien ils sont dans le faux, qu'ils ne feront que causer leur propre perte, à se faire ainsi la guerre, incapable de se plaire. pour quelle raison avez-vous choisi d'appartenir à la newton institute ?par passion. du travail, d'abord, car elle s'est rapidement plongée corps et âme dans ce travail qui est rapidement devenu un exutoire, son tout à elle, la seule chose dans laquelle elle peut se consacrer totalement sans éprouver la moindre peur des répercussions. elle se plait autant à parler, du passé, de l'histoire, des croyances, des sujets parfois aussi épineux que passionnants comme elle aime s'enquérir de l'avis de ses étudiants, leur laissant toujours une marge d'action, trouvant d'autant plus enrichissant de transformer une leçon en véritable débat. aussi, par passion envers le genre humain, en espérant qu'ils sauront apprendre à s'accepter les uns les autres, adhérant totalement aux idées de la newton institute. et, enfin, encore par passion, mais cette fois-ci, en tant que femme : à la manière d'un cœur qui bat et qui s'emballe, parce que ce job lui permet de glaner quelques uns de ces précieux instants en la compagnie de celui que son propre palpitant a choisi. avez-vous déjà fait preuve de violence envers un surnaturel ou un humain sans pouvoir ? dans quel contexte ?non, jamais. pour la simple et bonne question que gwenaëlle est loin de prôner la violence, préfère toujours tenter de résoudre les problèmes de manière plus douce ou, à défaut, intellectuelle. car elle est ainsi, à considérer que les mots auront toujours davantage d'effets que la force des poings, elle rabâche suffisamment les oreilles de ses élèves avec cela et ceux qui ont quand même tenté de déjouer ces leçons de morale qu'elle prodigue parfois ne s'y sont plus jamais essayés, à ne plus vouloir à nouveau goûter au courroux de la jolie professeur comme à ses punitions amères. elle aime tout contrôler, a horreur quand la situation échappe à son contrôle mais elle préfère toujours régler chaque chose par la force de son esprit, de ce fait, gwenaëlle ne sera jamais violente que dans ces mots, et encore, il faudra véritablement la pousser à bout pour qu'elle arrive à un tel extrême. douce de nature, angélique d'origine, elle ne tolère pas la moindre preuve de violence, que ce soit à l'égard des humains ou des surnaturels. à bon entendeur. que savez-vous sur la boîte de pandore ? la recherchez-vous ? pourquoi ?en vérité, bien peu de choses. elle en connait le mythe, assez fameux, dans la mythologie grecque où il était question d'une boîte offerte par les dieux qui, une fois ouverte, avait ravalé toutes les vertus du monde et recraché tous les maux susceptibles de ravager l'humanité, n'abandonnant aux curieux plus que l'espoir scintillant. l'on raconte que ce fut un des nombreux cadeaux empoisonnés des dieux, pour tester leurs fidèles. sincèrement, elle espère véritablement que cette boîte n'est que cela : un mythe. car, dans le cas contraire, les conséquences pourraient être atroces si un humain mal attentionné mettait la main dessus. de son côté, elle ne la cherche absolument pas, jugeant qu'il vaut mieux continuer de songer qu'il ne s'agit que de fables qui ont traversé les siècles, trouvant un écho de légende plutôt que de vérité avérée. pourquoi irait-elle la rechercher, de toute manière ? à moins de pouvoir rapporter tous les maux du monde en son sein et de déverser à nouveau toutes les vertus. peut-être la pensée, fugace, de se lancer dans cette quête insensée, mais de se rappeler aussitôt à l'ordre : elle a une vie ici, désormais, à la newton institute, des étudiants qui comptent sur elle, des collègues qui lui font confiance. ephraïm qui lui fait confiance. behind the screen pseudo; virtual heart, aka joe, aka laura. âge et sexe; eighteen, bitches, ça y est, j'peux tout faire en toute légalité. ce que vous pensez du forum; godfkpmstrvop. comment l'avez-vous découvert; je stalkais lola dans l'ombre. lolilol, j'ai mieux à faire, j'suis tombée dessus par hasard sur bazzart et anges/démons + patch sur le précédent header, j'ne pouvais pas passer à côté, oké ? code du forum; code validé par ephraïm. et je sais que tu me stalkes, merguez. célébrité et copyright; katie –motherfucker– mcgrath. un petit mot pour la fin; yé soui oune mergueez. |
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MESSAGES : 6 DATE D'INSCRIPTION : 02/07/2013 LOCALISATION : ⊹ le nez dans un livre. EMPLOI : ⊹ professeur d'histoire, religions et civilisations. CAMP : ⊹ celui d'ephraïm.
| Sujet: Re: say goodbye to angel dust † gwen Mar 2 Juil - 17:40 | |
| a weak fallen woman with the promise of an end Et tu tombes. C'est comme si tu étais si lourde que tu trouais les nuages, venant naviguer entre ciel et terre, te laissant baigner par les éléments, goûtant à la terre comme si tu étais terre, jouant avec le vent tel un enfant qui joue avec un papillon qui s'envole à tire d'aile. Tu chutes, te défaisant de tout le vide, l'absence, ignorant la douleur, nouvelle, qui vient insurger ton âme, niant ton cœur en lambeaux, ta raison vacillante. Tu as la stupide impression de renaître. Ou bien de naître pour la première fois. Tu as la terrible impression d'être plus en vie dans ta décadence que jamais tu ne l'avais été durant ton immortalité. Tu as eu le temps d'observer le ciel se dérober sous tes pieds, te recrachant férocement, et la pluie qui tombe, comme un flot de sang jaillissant, ininterrompu, brutal, sourd, te transformant en flaque de sang ; tu compares le ciel à une mère enfantant, devant se détacher de son enfant, se distordant de douleur et se refermant sur le vide qui obstre désormais son être. Tu ne l'as pas retenue, cette décadence brutale et frémissante. Il était temps. Oui, ton heure est venue. Après tout, n'as-tu pas tout à gagner ? Une vie, des sentiments, une liberté. Tu n'es plus qu'un ange déchu. Tu n'es plus qu'une âme en lambeaux. Plus qu'un corps à moitié désarticulé et totalement atrophié. Il n'y a plus rien pour toi parmi les cieux. Il n'y a plus que les murmures, l'ombre dans laquelle tu te dois de te complaire, les hommes que tu surveillais d'en-haut. Mais, aujourd'hui, plutôt de les veiller, tu vas te mêler à eux. Et tes ailes partent en fumée, glissent en morceaux, tombent comme la pierre dans l'eau, faisant des vagues à la surface, mais finalement acceptent de sombrer. Ou plutôt, c'est toi, qui tombes, Gwenaëlle. Tu tombes. Tu pars. Tu ne te retiens plus. Tu acceptes de partir. C'est fini.
Tu observes les cieux dans un moment de nostalgie. Bleus, vifs, doucereux, ils renaitront après la chute qui t'a déchirée. Le temps d'absorber ton arrogance, ils font de la place pour d'autres anges. Ils les accueillent, soumis à Dieu, soumis aux batailles menées entre le bien et le mal. Ils voient des anges naître et tomber. Ils prennent ce qu'on leur donne. Et toi, tu dis simplement adieu. Tu te fais simple mortelle, recrachée par le ciel, aspirée par la terre, attirée autre part. Tu vois tout s'éloigner, tu abandonnes tout. Tu te laisses glisser dans cet univers coloré et érigé sur des sensations que tu n'as jamais pu connaître. Tout est si grand, si dense ici. Il y a tant d'âmes, comme toi. Tous différents, brillant dans leur singularité, se détachant d'une foule compacte qui n'a de cesse de les rejeter pour la moindre différence. Certains ont la peau basanée, d'autres les yeux bridés, d'autres sont blancs. Ici, il n'y a que des différences. Mais pas de traitement de faveur. Un ange est égal à un mortel lambda. Vous êtes tous dans le même panier. Vous attendez tous. Mais attendre quoi ? Là est toute la question. On apprend rapidement que certains tournent en rond depuis leur venue au monde. D'autres sont là par erreur. Et au milieu de ces âmes bigarrées, il y a cet homme. Il est là, ne lorgne même pas sur ta tenue d’Ève. Il te recouvre d'un manteau deux fois trop grand pour toi, t'emmène à sa suite, te parle, t'observe. Et tu as la sensation que ton âme est littéralement absorbée vers la sienne, irrémédiablement attirée. Et vient ton tour, Gwen. Toi, qui voulais devenir humaine car le ciel n'avait plus rien à t'offrir. Toi, qui désirais ressentir, éprouver des sensations, des sentiments. Tu n'auras attendu que quelques instants. Tu lèves les yeux vers lui, observes en silence, sens ton cœur tanguer, puis tomber. Le verdict est simple, direct. Et tu te sens tomber, à nouveau. Pire encore que la première décadence. Tu tombes amoureuse. Et tu as l'impression de monter, alors, avançant entre les marches, quittant un peu plus ce en-haut dont tu ne veux définitivement plus. C'est comme un nouveau monde qui t'accueille. Un monde fait de battements de cœur, de douleur lancinante et d'allégresse futile. Un monde. Ton Paradis.
Tu n'as pas regretté bien longtemps ta paire d'ailes. Pas plus d'une seconde. Tu n'as pas aimé la sensation première d'avoir tout perdu, certes. Tu ne voulais pas tout perdre. Mais il t'a suffit de croiser ses yeux pour comprendre que cette existence-là serait la tienne. Vraiment. Oui, tu as compris qu'être mortelle, c'était tout ce que tu avais jamais réellement voulu. Et, brutalement, la sérénité t'a assaillie ; tu as ressassé tes erreurs, celles qui t'ont menée à ta chute. Cette arrogance si subtile qu'elle serait passée inaperçue si ce n'était pas un ange de l'humilité qui l'avait arguée. Tu ne t'en étais même pas rendue compte, au final, que tu pervertissais ta vertu. Tu avais simplement voulu leur montrer, à tous, que cet homme qui collectionnait les réussites, c'était grâce à toi ; qu'il était, lui, ta plus grande réussite en tant qu'ange. Mais ils ont tous entendu de la présomption dans ta simple satisfaction. Et ils t'ont arrachée tes ailes. On t'a condamnée et arrachée tes précieuses ailes. De créature céleste, tu es devenue mortelle. Tu t'es envolée. Une ultime fois. Dans ta chute, brutale et douloureuse. Mais il est là, cet homme. Ta salvation. Ton salut, en quelque sorte. Tu es devenue une des leurs. Comme si tu naissais, enfin. Comme si tu pouvais être toi, maintenant. Être sienne, mais ça, tu n'aurais pu y songer, pas même dans tes rêves les plus fous.
Tu ne sens plus le vent dans tes ailes ; sauf dans un songe nostalgique, parfois. Mais tu sens la vie couler en toi, bien plus puissante que tu ne l'aurais jamais cru. À chaque mouvement, tu as l'impression d'être un peu plus vivante, un peu plus toi-même. Oui, tu es toi-même, sans faute, sans arrogance, sans absence. Tu es toi. Un ange qui n'en est plus vraiment un. Un ange qui renait et qui veut conserver cette vie si futile, pourtant, à côté de sa longue existence passée. Il y a pourtant le vent, ou du moins la caresse du vent sur ton visage, à moins que ce ne soit sa main. Tes yeux se rouvrent doucement, un sourire illumine ton visage tandis que ses traits se dessinent. Il est légèrement penché au-dessus de toi, les mèches de ses cheveux sombres caressent gentiment et tendrement ton nez, ta joue, ta bouche. Il est beau, Ephraïm. Terriblement beau, avec ses cheveux d'ébène, son nez bien droit, ses yeux d'azur et d'acier. Comme la moitié d'un tout. Ton tout à toi. Tu as la furtive impression qu'il prend plus de place en toi, au fur et à mesure des secondes qui s'égrainent, qu'il s'approche doucement d'une sensibilité que tu croyais inaccessible. Il devient de plus en plus partie de toi-même autant que tu t'imprègnes lentement de son être. C'est comme s'il s'accrochait à ton corps, il parvient à t'apaiser quand tes doigts frôlent les siens, quand vous parlez de tout et de rien. Il est un sauveur, un ami. Il est une moitié, un tout que tu ne veux plus jamais lâcher. Il est ton coin de paradis retrouvé, capable de panser tes plaies à vif, de diminuer ta douleur nouvelle, atroce, de devoir t'accoutumer à toutes ces sensations qui t'assaillent et te sont pourtant encore étrangères. Il te fait docile et tendre, légère et insouciante. Il te fait oublier cette douloureuse effusion de sentiments que tu as au cœur et aux tripes. Il te fait oublier cette vague qui t'assaille et te fracasse contre le rocher de ta nouvelle réalité. Il est ton havre de paix. Le seul et l'unique.
Deux décadences en si peu de temps. Et tu ne sais pas encore laquelle sera la plus violente.
Dernière édition par Gwenaëlle Martin le Lun 8 Juil - 15:39, édité 2 fois |
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MESSAGES : 284 DATE D'INSCRIPTION : 15/08/2012 LOCALISATION : institut newton pour mutants et êtres surnaturels. EMPLOI : directeur de l'institut. CAMP : celui de l'harmonie.
| Sujet: Re: say goodbye to angel dust † gwen Mar 2 Juil - 17:42 | |
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MESSAGES : 247 DATE D'INSCRIPTION : 27/03/2013 EMPLOI : secrétaire de harry jefferson. CAMP : instablement bon.
| Sujet: Re: say goodbye to angel dust † gwen Mar 2 Juil - 19:24 | |
| .. toi, je sens que je vais te faire l'amour sauvagement ta fiche m'a l'air d'être un putain de truc for now, j'ai super hâte de lire la suite, et puis si t'as une question ou quoi, harcèle-nous voilà tout est dit, jotem déjà |
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MESSAGES : 157 DATE D'INSCRIPTION : 19/06/2013 LOCALISATION : Cherche, petit, cherche. EMPLOI : Chef de Laboratoire CAMP : Drop Out
| Sujet: Re: say goodbye to angel dust † gwen Mer 3 Juil - 7:55 | |
| Bievenueee chez les fous ! Quel splendide choix d'avatar. *O* |
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MESSAGES : 19 DATE D'INSCRIPTION : 21/06/2013 LOCALISATION : vit à l'institut newton EMPLOI : aucun, se contente d'apprendre à maîtriser sa mutation CAMP : pour l'instant, encore neutre
| Sujet: Re: say goodbye to angel dust † gwen Jeu 4 Juil - 9:07 | |
| Katie est tellement magnifique, et pourtant si peu exploitée ! Je suis ravie de la voir dans le coin ! Bienvenue sur le forum ! |
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MESSAGES : 6 DATE D'INSCRIPTION : 02/07/2013 LOCALISATION : ⊹ le nez dans un livre. EMPLOI : ⊹ professeur d'histoire, religions et civilisations. CAMP : ⊹ celui d'ephraïm.
| Sujet: Re: say goodbye to angel dust † gwen Lun 8 Juil - 15:47 | |
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MESSAGES : 284 DATE D'INSCRIPTION : 15/08/2012 LOCALISATION : institut newton pour mutants et êtres surnaturels. EMPLOI : directeur de l'institut. CAMP : celui de l'harmonie.
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MESSAGES : 6 DATE D'INSCRIPTION : 02/07/2013 LOCALISATION : ⊹ le nez dans un livre. EMPLOI : ⊹ professeur d'histoire, religions et civilisations. CAMP : ⊹ celui d'ephraïm.
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MESSAGES : 175 DATE D'INSCRIPTION : 01/08/2012
| Sujet: Re: say goodbye to angel dust † gwen Lun 8 Juil - 18:01 | |
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BIENVENUE SUR COMETS DRIFT AWAY ! peuf, ta fiche vraiment, peuf. (ily t'es parfaite )Te voilà validé(e), tu es placé dans le groupe de Newton Institute ! •• je te conseille maintenant d'aller faire un tour dans les annexes du forum, si ce n'est pas déjà fait, pour mieux t'en imprégner et cerner le forum au maximum. •• enfin, il va t'être nécessaire de créer une fiche de liens et une fiche de rps afin de pouvoir étendre ton cercle de relations, et trouver des liens qui tuent à exploiter en rps pour développer ton personnage ! •• tu peux également demander un logement pour ton personnage, lui donner un bureau, une chambre à l'Institut ou un lieu où vivre, qui bien entendu, devra être exploité irp sans quoi, ledit logement ne serait plus vraiment utile. •• également, un endroit où poster ton sujet d'absences puisque personne n'est à l'abri d'un séjour à l'étranger, de problèmes familiaux ou de simples vacances, ainsi qu'un espace spécial pour tes questions, qui peuvent aussi être posées par message privé au staff du forum ! •• enfin, un espace de jeux et de discussions histoire de passer le temps, d'apprendre à se connaître, et de sortir un peu de l'univers rp qui nous entoure ! •• alors un excellent jeu parmi nous, et que du bonheur sur comets drift away |
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| Sujet: Re: say goodbye to angel dust † gwen | |
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| | | | say goodbye to angel dust † gwen | |
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