nom; Jophiel Orphée Abaïvovin. surnom; Il se présente systématiquement sous son second prénom, ne supportant pas son nom d’ange. De fait, il est un peu difficile de lui trouver un surnom qui ne soit pas honteusement ridicule. A Infinitas, on l’appelle la Machine ou le Glaçon. Son frère le surnommait Joph’. âge; Trente-deux ans. date et lieu de naissance; Un 1er Décembre à Londres. race; Ange déchu particularité; L’Espérance était la vertu à laquelle il était dévoué lorsqu’il était encore au Paradis. situation; Hétérosexuel, mais il n’a jamais expérimenté jusqu’à présent. profession; Secrétaire de la vice-présidente d'Infinitas. croyances; Il connaît l’existence des anges et des démons, bien sûr, ainsi que celle des mutants. Il ne croit en rien de spécialement extraordinaire pour un ange, ayant suivi ce qu’il croyait être les ordres d’un Père absent qui se serait exprimé à travers Adam et Eve. utopie; Que les guerres s'achèvent, que la paix s’établisse une bonne fois pour toutes et que les hommes cessent enfin de s’étriper les uns les autres tout en s’occupant d’abattre tout ce qui n’est pas comme eux. Il aimerait aussi, même s’il ne l’avouera jamais, retrouver cette petite étincelle qui jadis le faisait espérer envers et contre tout des lendemains meilleurs pour tous. groupe; Infinitas.

que pensez-vous du conflit silencieux entre mortels et surnaturels, des mutants revendiquant des droits et des humains enclins à leur refuser ?
Il s’agit d’une des raisons pour lesquelles il a été chassé du Paradis en premier lieu. A voir les uns et les autres s’entretuer au lieu de marcher main dans la main et utiliser leurs capacités respectives pour créer quelque chose de mieux, il a fini par perdre espoir en tout ce qui vit et est doté d’une conscience. Ce conflit le désole et l’horripile au plus haut point, et il n’a qu’une envie : le faire cesser une bonne fois pour toutes, quitte à devoir faire tomber quelques têtes pour cela. Il ne prend parti ni pour les humains, ni pour les mutants, ni pour les démons, ni pour ses frères et sœurs, qu’ils soient encore au Paradis ou tombés comme lui et son frère.

pour quelle raison avez-vous choisi d'appartenir à "INFINITAS" ?
Pour Orphée, Infinitas représente la solution au problème qui se pose entre humains et êtres surnaturels. Il sait parfaitement ce qui est en train de se passer dans ce conflit, entre Drop Out, Among us et tous ceux qui entretiennent le feu de la guerre, et il est bien déterminé à faire cesser ça une bonne fois pour toutes. Il ne croit pas en la violence gratuite, mais a tout à fait conscience que parfois, elle reste encore le choix le plus efficace pour calmer les esprits. Infinitas lui permet de considérer la résolution des conflits sous un autre jour, quelque chose qui a une chance d’être efficace pour peu que ses membres soient réactifs et opérationnels. C’est peut-être la seule chose en laquelle il croit encore : le potentiel de l’organisation et ce qu’elle est capable de réaliser.

avez-vous déjà fait preuve de violence envers un surnaturel ou un humain sans pouvoir ? dans quel contexte ?
Il n’a jamais levé la main sur qui que ce soit en premier, évitant la violence autant que faire se peut. Cependant, malgré qu’il taise son nom d’ange, sa nature ne passe pas inaperçue aux yeux de tous, et il lui est arrivé de se faire attaquer à cause de ça. Il a riposté, bien évidemment, et s’il lui est arrivé de frapper assez fort pour mettre ses adversaires K.O., il n’a encore jamais tué personne. Cela dit, si cela devait arriver, il n’est pas dit qu’il ressente beaucoup de remords. Il a tellement perdu foi en tout et tout le monde que prendre la vie de son assaillant lui apparaîtrait presque comme tout à fait normal.

que savez-vous sur la boîte de pandore ? la recherchez-vous ? pourquoi ?
Il connaît la légende de Pandore ouvrant le coffret où se trouvaient tous les maux qui affligent l’humanité, ne laissant enfermée à l’intérieur que l’espérance ; autrement, il ne sait pas grand’chose de la boîte de Pandore, sinon ce que les dirigeants d’Infinitas lui ont révélé en le mettant dans la confidence. Il ne sait pas encore trop quoi en penser, et pour l’instant se contente de ce qu’il a et des faits avérés. Si l’objet était réel et non pas un simple mythe, alors il l’inclurait dans ses équations. D’ici à ce que cette existence soit prouvée, il ne s’en occupe pas le moins du monde.

De toutes les races qui existent, ont existé et existeront, les anges font partie des plus vieilles. Les tous premiers enfants de Dieu n’ont pas d’âge : ils veillent sur le monde et leurs cadets depuis plus longtemps que le Temps ne peut se souvenir. Ils ont vu les espèces naître puis s’éteindre, la vie succéder à la mort et la mort à la vie ; ils ont vu défiler plus de jours et de nuits que quiconque n’en verra jamais, été témoins de l’apogée et du déclin des plus grands empires ; ils ont vu les premiers poissons se hisser péniblement sur les rivages boueux qui devaient les voir se métamorphoser, devenir gigantesques et conquérir la Terre, puis mourir à leur tour et laisser la place à d’autres créatures, d’autres histoires. Le sable peut bien s’écouler dans le sablier et l’eau et le vent éroder la pierre qu’ils seront toujours là, longtemps après que le dernier homme eut exhalé son ultime soupir et que la dernière étincelle de vie se soit envolée vers d’autres horizons.

Et lorsqu’apparurent les humains, le rôle des anges s’en trouva fort chamboulé. Ils avaient à présent le devoir d’observer ces consciences enfermées dans leur prison de chair et les aider à s’orienter dans les ténèbres de leur incessant questionnement. Tout comme leurs frères déchus, confinés dans les Enfers en compagnie des démons devenus leur nouvelle famille, ils furent dévoués à sept grands traits de caractère qui leur permettrait de façonner celui des Hommes ; mais plutôt que des péchés, il s’agissait de vertus. Courage, Humilité, Générosité, Sociabilité, Justice, Tempérance, et Espérance devinrent les mots d’ordre de tous les enfants du Paradis, et c’est à l’Espérance que celui qui alors se prénommait Jophiel avait choisi de prêter allégeance. Lui et son frère avaient décidé d’insuffler dans le cœur des mortels cette minuscule chose, cette toute petite lueur qui ne cesse jamais de briller même au plus noir de la nuit, et à laquelle l’on se raccroche lorsque les temps se troublent et que les choses vont mal. Durant des siècles durant, Jophiel et Machiavel, jumeaux aimants et dévoués à leur cause et celle de leur Père, persuadé d’entendre ses paroles à travers celles d’Adam et Eve, s’acquittèrent de leur tâche avec rigueur, redonnant la foi à plus d’un. Jophiel cependant était plus impliqué qu’il n’aurait voulu l’admettre ; il était, en tout cas, bien trop impliqué pour son propre bien et, malgré que ce zèle lui ait valu une excellente réputation au Paradis qui alla jusqu’à faire passer son frère pour le « mauvais » jumeau, ce fut également cela qui causa sa perte.

A force de voir les hommes perdre espoir et se laisser aller à la facilité, préférant sombrer plutôt que de se battre, il finit par se demander pourquoi. Pourquoi ces êtres, favoris du Seigneur, ne cessaient-ils jamais de douter ? Pourquoi se battaient-ils sans cesse, tuant amis, familles, amants, pour des désaccords parfois si futiles qu’ils en étaient profondément ridicules ? Pourquoi avaient-ils arrêté d’écouter ces voix qui les poussaient à continuer, envers et contre tout ? A contempler encore et toujours le désespoir, Jophiel finit par douter à son tour. Plus personne ne semblait espérer en des lendemains meilleurs, ou alors si peu que c’en devenait navrant. Alors, non sans un soupir profondément déçu, il se détourna de ces humains qu’il avait pour mission de guider.

Il avait failli à sa mission. L’enfant prodige avait échoué à son tour. Le châtiment ne tarda pas à tomber : ce serait l’exil jusqu’à ce qu’il se repente et se souvienne pourquoi il était né. Une fois ses ailes arrachées, il fut précipité sur Terre et s’y incarna dans le corps d’un enfant de huit ans, quelque part au beau milieu des rues de Londres. Déboussolé par sa nouvelle condition, perdu au cœur de cette ville qu’il ne connaissait pas si bien que ça, finalement, il erra des heures et des heures durant, jusqu’à s’écrouler sous le porche d’un bâtiment, roulé en boule et tremblotant, fou de rage et de chagrin, le dos meurtri par des cicatrices qui disparurent bien vite, ne laissant dans sa chair qu’une douleur sourde qui s’éveille parfois encore aujourd’hui. Le petit fut placé dans l’orphelinat le plus proche et s’y terra, tout seul.
Cependant, par une chance incroyable, ou bien par la pitié mal placée des très hauts dirigeants de Là-Haut, il eut la surprise et la joie de voir arriver son frère deux mois plus tard, tombé lui aussi en disgrâce. Cela eut le mérite de lui réchauffer un peu le cœur, et les jumeaux, comme au Paradis, ne se quittèrent plus.
Quelques temps plus tard, ils furent adoptés par un jeune couple qui ne pouvait concevoir ; n’arrivant pas à se résoudre à les séparer, ils repartirent avec deux petits garçons au lieu d’un seul. C’est ainsi que les deux anciens anges se retrouvèrent enfants des Abaïvovin, famille des plus normales habitant non loin du vieux Londres. Et puisque les noms des deux frères furent jugés trop étranges pour une existence aussi normale, ils furent rebaptisés Orphée et Alastair.

Assez rapidement, de grandes différences se créèrent dans leur comportement. Si Orphée était d’un sérieux et d’une rigueur à toute épreuve, faisant preuve d’une maturité étonnante pour un si jeune enfant, Alastair vivait pleinement son expérience sur Terre, profitant d’être libéré de ses chaînes pour ressentir le plus de choses.
Lorsqu’ils eurent treize ans, leur père adoptif décéda dans un tragique accident de la route ; schéma classique s’il en est : un chauffard ivre avait percuté la voiture de plein fouet, laissant le malheureux mourir dans la carcasse du véhicule bien avant que les secours n’arrivent sur place. Cet évènement porta un sacré coup au moral de tout le monde, et surtout d’Orphée qui y vit une provocation et une preuve de plus qu’il avait eu raison, lui aussi, de ne plus se fier au soit disant espoir que les choses aillent bien. Pourtant, il fit son possible pour ne rien laisser paraître et soutenir sa mère adoptive du mieux qu’il le put, la pauvre femme ayant été très ébranlée par la mort de son époux. Se raccrochant à ce qui lui restait, c’est-à-dire ses enfants, elle les combla d’amour et d’attentions, ne les laissant manquer de rien et se montrant toujours là pour eux lorsqu’ils en avaient besoin.

Les années passèrent, et le lien qu’il avait développé avec sa mère fit qu’Orphée fut à deux doigts de redevenir Jophiel. Petit à petit, il avait repris confiance en le monde et l’humanité, et peu s’en fallu qu’il obtienne l’absolution et retrouve ses ailes.
Seulement, les choses se passèrent bien différemment. Au lieu d’un encouragement en bonne et due forme qui aurait permis aux jumeaux Abaïvovin de regagner les cieux, ce fut la disparition de leur mère qui les attendit. Frappée par une maladie foudroyante, elle vécu encore trente jours avant d’expirer, déjà blanche comme un cadavre et la peau tendue sur les os. Ce fut à cet instant qu’Orphée laissa tomber. A quoi bon espérer si c’était pour se voir ainsi récompensé ? Il avait fait des efforts, avait doucement retrouvé la foi, et pour quoi ? Pour voir mourir l’une des deux personnes auxquelles il tenait encore. Embrassant doucement le front glacé de la femme qui l’avait élevé comme son propre fils, il sortit de l’hôpital sans un regard en arrière.

Dès que l’enterrement fut passé, il s’occupa, avec l’aide de Machiavel – qui avait rejeté en bloc son nom humain depuis un moment déjà – de vendre la maison dans laquelle ils avaient vécu ainsi que tout ce qu’elle contenait. Il ne voulait rien garder de cette vie non plus.
Avec l’argent gagné, les frères s’en furent vers d’autres cieux – ceux de Dublin, plus précisément. Etant au fait de certaines choses, Orphée n’avait pas choisi cette ville par hasard. Très au courant des conflits minant l’humanité depuis que les êtres surnaturels avaient été exposés au grand jour, il voyait là une des raisons pour lesquelles il avait été déchu en premier lieu. Alors, las de voir la guerre s’envenimer, il rejoignit le seul camp qui, selon lui, avait une chance de régler le problème : Infinitas. Il se donna tout entier à son travail, sérieux, rigoureux et incroyablement froid dès lors qu’on essayait de le faire avouer quoi que ce soit à son sujet. Petit à petit, il s’éloigna de son jumeau, et finalement se retrouva seul, dans un grand appartement vide. Aujourd’hui, cela fait un an qu’ils ne se sont pas parlé. Orphée ne s’en préoccupe pas le moins du monde. Il préfère s’occuper de ce qu’il fait au sein de l’organisation de Jefferson plutôt que de s’inquiéter de ce qu’il pourrait ressentir vis-à-vis de cette séparation – ou vis-à-vis de quoi que ce soit d’ailleurs. Et il préfère ne pas penser aux causes de ses longues nuits d’insomnie où, allongé dans son lit les bras en croix, cigarette aux lèvres, il fixe désespérément le plafond comme s’il espérait que quelque chose arrive.
Si seulement il espérait encore.

pseudo; En-Zakel. âge et sexe; Toujours vingt ans, toujours un cookie. ce que vous pensez du forum; J’le déteste, il est tout pourri, il faut le brûler è^é *PAN*. comment l'avez-vous découvert; On se l’demande vraiment, hein ?. code du forum; code validé par ephraïm. (l)tu dois le connaître par coeur à force ! célébrité et copyright; Tom Hiddleston, courtesy of Tumblr. un petit mot pour la fin;

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