On trouve cette fontaine à une vingtaine de mètres de la porte d'entrée. C'est d'ailleurs la première chose qu'on voit en s'approchant de l'Institut. Elle est d'excellent ouvrage et représente une nymphe des eaux, une naïade, crachant de l'eau. Elle est entourée de satyres et de feuilles de différents arbres. Il y a toujours, au fond, quelques pièces qui traînent, symboles que certains ici croient encore à la magie des voeux. L'eau ne s'arrête jamais, même en hiver : elle est un peu le symbole de l'Institut. Les élèves s'autorisent à faire un peu de patin à glace dessus lorsque l'eau est gelée - et sûre - et à y faire des batailles d'eau de folie en été.

C'est généralement ici que sont dispensés les cours ciblés pour les mutants. Le gymnase est énorme et permet de s'exercer à beaucoup de sports différents notamment la natation en sous-sol ou bien la gymnastique et les arts martiaux. Il y a aussi une piste intérieure de quatre cent mètres et de quoi faire de l'athlétisme en salle. Les cours d'entretien physique - commun à tous - et de contrôle des mutations y sont enseignés.

On peut toujours retrouver quelques mutants qui s'entraînent ici, au stade. Enfin, stade est un bien grand mot. C'est en fait une piste d'athlétisme de quatre cent mètres avec un terrain de soccer en son centre. Il y a aussi des gradins de part et d'autres de la piste pour les éventuels matches ou les courses : l'Institut en organise souvent. Les dimanches sont jours de repos mais aussi jours d'activités communes donc on fait comme on peut. Il y a un local pour les ballons et les différents équipements d'athlétisme - mais aussi spéciaux pour les cours de contrôle des pouvoirs comme des balles en mousse.

Le hangar est énorme. On dirait presque un de ces hangars militaires qu'on voit dans les films. Cachés dans les bois pour éviter de trop constraster avec l'aspect élizabéthain et ancien de l'Institut, une route sinueuse s'échappe de l'entrée vers Arklow puis Dublin. Y sont entreposés toute une volée de véhicules, parfois privés, parfois prêtés par l'Institut. Il n'est pas rare aussi d'y croiser quelques parents égarés venus visiter leurs enfants. S'y trouve aussi le tableau des allées et venues des pensionnaires, toujours dûment mis à jour.