surnom; aucun, officiellement, mais ses proches l'appellent couramment luke.
âge; dix-neuf ans.
groupe; hommes aux pouvoirs - eraser.
don; faculté de voler ou rendre des souvenirs par un baiser.
profession; étudiant en psychologie et en lettres.
orientation; se cherche encore.
croyances; il croit en dieu, il est très pieux, mais ne s'empêche pas d'expérimenter toutes les frasques propres à la jeunesse.
camp; le bien.
statut; pris.

luka est un garçon simple ∆ il croit en dieu mais ne s'empêche pas de vivre ∆ il fait pas mal de soirées, rencontre pas mal de gens, et se découvre petit à petit ∆ il suit des études de psychologie et de lettres ∆ les gens le voit comme le bon pote, le gars marrant, intelligent, agréable ∆ au fond il a cette sensibilité qu'il ne dévoile pas vraiment ∆ il ne contrôle pas son don, il ne le comprend pas et évite autant qu'il peut d'embrasser les gens ∆ il n'est plus vierge, mais n'a embrassé qu'une seule personne jusqu'ici : son ancienne petite amie ∆ depuis, elle est amnésique, et lui se sent extrêmement coupable, bien que rien ne relie son amnésie à lui ∆ il vient d'une famille aux revenus assez médiocres, mais ça ne l'empêche pas de vivre ∆ il rêve de partir vivre au canada, loin de wellington ∆ il a un mauvais sentiment quant aux événements à venir, il sent que quelque chose se trame, mais il ne pourrait pas l'expliquer.

Luka est un garçon basique - il n'a pas eu d'enfance malheureuse, il n'a pas la vie dure, ce n'est pas un souffre-douleur ou un symbole de muscles et de popularité. En fait, c'est un garçon équilibré ; agréable, drôle, intelligent. Des parents aimants, fils unique sans avoir viré enfant gâté. Un mec équilibré, je vous dis ! Il y a juste deux petites choses dans son existence qui risquent de renverser son petit train-train bien huilé. D'abord, son putain de don, joliment tordu - toute personne qu'il embrasse prend le risque de perdre ses souvenirs, et les retrouver dans un second baiser. Seulement, Luka ne contrôle rien, parfois c'est juste un baiser sans conséquence, d'autres fois survient la lumière au bout de ses lèvres, son pouvoir digne d'une atroce malédiction. Alors, il n'embrasse pas - il n'embrasse plus. Son ancienne petite amie est devenue amnésique, elle est désormais en maison, assistée par ses parents - et personne n'a fait le lien avec lui, après tout depuis quand un baiser pourrait rendre amnésique ? Lui, il sait. Oh, il a perdu sa virginité quand même, au masculin, au féminin. Juste, il n'embrasse jamais. Ce qui entraîne au second petit problème ; Luka est en train de tomber fou amoureux de son professeur de psychologie, amour qui semble partagé, et il est sans cesse pris d'une envie dévorante de l'embrasser. S'ils ne font que flirter pour l'instant, en tout bien tout honneur, il ignore combien de temps il pourra retenir ses lèvres de s'écraser sur celles de Haziel, son prof au sourire aussi éclatant que son propre pouvoir.

surnom; six. (à prononcer sixe)
âge; vingt ans.
groupe; hommes aux pouvoirs - bright.
don; faculté d'intelligence hors-norme, accumulation de connaissances extrêmement rapide, s'enclenche naturellement depuis la naissance.
profession; mannequin.
orientation; hétérosexuelle.
croyances; elle croit autant aux anges qu'aux démons.
camp; neutre, à tendance mauvaise.
statut; libre.

sixtine est le genre de filles qu'on remarque pour son physique, en même temps elle est vraiment jolie ∆ c'est sûrement pour ça qu'elle s'est dirigée vers le mannequinat, pour ça et parce qu'elle n'a jamais vraiment aimé les grandes études ∆ elle est tombée dans la drogue sans y prendre garde, comme beaucoup d'autres ∆ elle n'est pas vraiment junkie, elle apprécie juste un petit rail de temps à autre ∆ peu de gens sont au courant de son addiction et ne voit en elle que l'ancienne reine du lycée, poursuivant une carrière basée sur le physique et le superficiel ∆ pourtant, sixtine est extrêmement intelligente, elle développe ses capacités depuis sa naissance, sans même le savoir ∆ parce qu'elle ignore qu'elle possède un don ∆ ce n'est pas quelqu'un d'agréable, c'est même une vraie salope parfois ∆ elle couche par-ci, par là, et elle prend les gens de haut parce qu'elle se sent supérieur, tant intellectuellement que physiquement ∆ ça l'empêche d'avoir de réels amis, mais ça conforte son statut de garce, duquel elle joue beaucoup ∆ il paraît qu'au travail, elle est intenable, capricieuse et fatigante, pourtant son boulot est toujours parfait et fortement apprécié dans le milieu ∆ c'est comme ça qu'elle est devenue l'égérie de nombreux magazines, parfums et marques de mode, c'est comme ça qu'elle arrive à se procurer de la coke sans avoir à payer trop cher, pour ses petits besoins personnels, pour satisfaire le manque quand il vient frapper à sa porte.

Sixtine est d'origine yougoslave - ses parents ont déménagé alors qu'elle était âgée de deux ans. Elle n'a aucun souvenir de sa patrie d'origine, ni même ses paternels avec lesquels elle n'a plus que de vagues liens. C'était une gentille fille avant, oh bien sûr elle est passée par une phase adolescente difficile, elle prit de l'assurance, et probablement trop confiance en elle, durant le lycée, lorsqu'elle était la plus prisée des demoiselles. Cet orgueil mal placé ne l'a jamais quitté - elle s'est détachée de sa famille, elle a commencé à prendre ses propres décisions. De toute manière, elle s'était toujours sentie trop mature pour être traitée comme une enfant, elle savait beaucoup de choses. Toujours plus que tout le monde, car ce qu'elle lisait, ce qu'on lui disait, tout restait dans sa tête et ne s'en allait jamais. Les migraines chroniques dues au taux de connaissances qu'elle a emmagasiné ne l'ont pas empêché de trouver un travail comme modèle, là où elle n'a pas vraiment à montrer de qualifications intellectuelles. Pourtant, les maux de tête ont continué, alors elle a commencé la drogue. Ça la calmait, et puis dans le milieu du mannequinat, c'était quelque chose de courant, après tout. Les joints, elle connaissait, elle décida d'y aller plus fort. Les rails étaient nouveaux. Désormais, ça fait un an qu'elle en prend, un an et malgré ce qu'elle dit, elle devient accro petit à petit, elle glisse la pente, mais considère ça comme un traitement à une maladie que personne ne pourrait guérir autrement - après tout, ça ne l'empêche pas de bien bosser, d'être devenue une égérie pour de nombreuses marques, d'avoir réussi à s'assumer financièrement seule ; même si sa vie sociale et sentimentale est un chaos monstre, sûrement parce qu'elle agit comme une vraie garce avec tous ceux qui essaient de l'approcher. Peu importe ce qu'ils disent, elle le retiendra, et ça la fatigue plus que de raison. Un jour viendra, elle se foutra une balle dans la tête, n'arrête-t-elle pas de répéter.

surnom; aucun.
âge; vingt-cinq ans.
groupe; hommes aux pouvoirs - soothsayer.
don; faculté de voir et prédire l'avenir, enclenchement aléatoire.
profession; interne en médecine.
orientation; bisexuel.
croyances; il n'a jamais eu aucune croyance religieuse, cependant certains faits récents et la naissance de ses facultés le font douter de la présence d'un dieu, quelque part au-dessus de sa tête.
camp; neutre.
statut; libre.

connor n'a jamais été très porté religion ∆ c'était plus le genre de gars à foutre sa vie en l'air, au grand désarroi de ses parents, à fumer beaucoup trop, pas toujours de simples cigarettes, à faire l'amour aux hommes et femmes qu'il connaissait à peine ∆ sans jamais oublier charlie, son petit frère, et définitivement l'amour de sa vie, sans qu'il soit foutu de lui dire ∆ ils disent que l'inceste est contre-nature, ils ont raison mais connor s'en foutait, il n'avait aucune piété ∆ puis il a découvert son don, il est pas foutu de le contrôler, mais les visions l'assaillent - surtout dans ses rêves - et il ne comprend pas ∆ alors il s'en remet à dieu et commence à croire à tout ça ∆ ce qui l'éloigne encore plus de charlie et son amour pour lui ∆ connor est un bosseur, il faut pour devenir médecin ∆ actuellement, il est interne et n'a plus trop de vie sociale, de vie sentimentale ou sexuelle ∆ il a juste charlie, mais pour tout vous dire, ça lui suffit.

Connor était l'aîné des Brightenbury, un enfant attendu et aimé avant même de voir le jour. Il avait tout pour être heureux : deux parents soudés, encore fortement unis par leur amour, un petit frère qui l'idolâtrait, une belle maison, un capital culturel et intellectuel intéressant qui lui permettrait de faire de grandes choses. Pourtant, Connor ne s'est jamais senti comblé, il ressentait sa différence avant qu'elle ne se manifeste, et cette dernière le poussa à une longue période de rébellion durant l'adolescence, envers sa famille, envers le monde - seul Charlie fut épargné, parce que Charlie était spécial, à sa manière. Connor commença tôt à fumer, il sortait souvent et passait beaucoup de nuits dehors, avec des gens peu recommandables - mais ses parents ne pouvaient pas vraiment le sermonner sur son attitude, car en rien elle n'entachait ses études brillantes. Il se mit à l'herbe, aussi, il fumait un peu trop, il buvait trop aussi, trop jeune ; et rapidement, il fût entrainé dans les méandres du sexe, au masculin, au féminin, à toutes les sauces. Il n'avait aucune préférence. Cependant, son comportement à la maison était insupportable pour ses parents : sautes d'humeur, manque de motivation, de respect parfois (souvent). Il quitta le domicile familial dès la fin du lycée, loua un appartement dans le centre et entama des études de médecine. C'est là que les rêves se sont accentués, répétés, toujours criants de vérité, comme s'ils essayaient de lui dire quelque chose - mais il ne les comprend pas, il ne sait pas qu'ils sont l'avenir. Lui préfère les voir comme des mauvaises nuits, des cauchemars à répétition. Il a petit à petit coupé les ponts avec ses parents. Mais jamais avec Charlie, parce que leurs retrouvailles sont sacrées, sacrées de baisers et toujours il dit que ça ne veut rien dire, au fond il sait que non, il sait qu'il est amoureux de son petit frère.

surnom; cal pour certain mais beaucoup l'appellent le nounours.
âge; vingt-et-un ans.
groupe; magic lightning - mindreader.
don; télépathie contrôlée et ciblée et, malheureusement pour ce pauvre cal, totalement aléatoire et s'enclenchant automatiquement, sans qu'il ne se doute de son existence.
profession; étudiant en psychologie.
orientation; hétérosexuel.
croyances; caleb est un scientifique. il croit aux mathématiques, au concret, à la science et à l'évolution.
camp; neutre mais à tendance maléfique - tout simplement qu'il est influençable et qu'il traîne avec les mauvaises personnes.
statut; libre.

caleb a toujours été un excellent élève : c'est un bosseur mais aussi une grosse tête ∆ il a une soeur jumelle, phillipa, avec qui il s'entend moyennement bien ∆ il a été racketté et harcelé par la même bande durant toute son enfance ∆ il est né en nouvelle-zélande et a déménagé, seul, à wellington à sa majorité ∆ il vient d'un milieu plutôt modeste et a gagné ses diverses bourses au mérite ∆ c'est un garçon très tendre, doux et calme, presque lent même ∆ il a une aura très apaisante ∆ mais intérieurement, c'est aussi un jeune homme vite agacé, un peu arrogant et méprisant ∆ caleb fait toujours passer les autres avant lui ∆ depuis la première apparition de son don, cal s'est renfermé un peu sur lui-même et ses proches s'en inquiètent ∆ après tout, il entend constamment les pensées des gens autour de lui... sauf de sa soeur ∆ il déteste le mensonge, le détectant machinalement, et c'est l'une des seules raisons qui peut le pousser à s'énerver.

Caleb Peterson est né à Gisborne, en Nouvelle-Zélande, au sein d'une famille modeste mais aimante, déjà accompagné dans la naissance par sa soeur jumelle, la très jolie Phillipa Peterson. Si quand ils étaient jeunes, ils s'entendaient parfaitement bien c'est au divorce de leurs parents que les disputes et les chamailleries éclatent, se font de plus en plus rapprochées : Cal préfère maman, une femme intelligente quoiqu'un peu froide qui se donne les moyens de réussir alors que Pippa préfère papa, un homme doux et gentil un peu comme Caleb mais en trop indiscipliné. Cal était pourtant très similaire à son père... sauf sur ce point. Strict et sérieux, Cal a toujours été un bon élève, depuis les bancs de la maternelle jusqu'à l'amphi où il étudie désormais. Soigné, un peu sévère et plutôt futé, il se donne les moyens de réussir, tout à fait comme sa mère, et c'est peut-être ce côté premier de la classe qui le rend détestable aux yeux de ses pairs. Rabaissé plus bas que terre, le gamin gentil et aidant devient vite renfermé, emprisonné dans ses notes et cahiers et il se plonge corps et âme dans son boulot ; à sa majorité, il s'envole pour Wellington pour étudier loin de cette impression étouffante d'être épié par des voisins jaloux de son intelligence. Ses relations avec sa jumelle ? Dégradées au possible, surtout quand il a appris qu'elle était lesbienne - ok il ne croit pas en Dieu mais y'a des limites quand même, non ? Toujours est-il que Caleb veut tout savoir. Tout. Et son don - dont il ignore l'existence - s'active machinalement dès que son cerveau bipe en lui disant hey écoute ça mon gros. Du coup, Caleb capte tout ce qui se passe dans les têtes autour de lui - ce qui le rend malade, fou, nerveux, angoissé quant à lui-même - sauf dans celle de Pippa. Garçon en quête de lui-même et en quête de réponses, Caleb n'abandonne pas si aisément et derrière son air de garçon tendre et doux se cachent un entêtement et une détermination à toutes épreuves.

surnom; tout le monde l'appelle pippa et elle se présente ainsi.
âge; vingt-et-un ans.
groupe; magic lightning - healer.
don; faculté de guérir toutes plaies physiques d'un contact épidermique avec la main.
profession; vendeuse dans un magasin de sous-vêtements et serveuse dans un café.
orientation; homosexuelle.
croyances; malgré que la religion la rejette, elle et son orientation sexuelle, pippa y croit dur comme fer en dieu, au paradis et à l'enfer - ainsi pippa s'efforce d'agir du mieux qu'elle peut pour "compenser" son péché d'aimer les femmes.
camp; le bien.
statut; libre.

pippa a la capacité de concentration d'une huître. elle passe toujours d'un truc à l'autre, du coq à l'âne, fait un million de choses en même temps, parle de manière incompréhensible pour un humain normalement constitué mais rejoint parfaitement les deux bouts ainsi ∆ hyperactive depuis toute jeune, elle a pratiqué plein de sports avant de tomber sur la gymnastique, qu'elle adore ∆ elle adorerait en faire de manière plus sérieuse malheureusement les deux jobs qu'elle cumule ne le lui permettent pas ∆ l'argent manque pour pippa, oui ∆ ses parents l'ont oubliée depuis qu'elle est sortie du placard et, depuis ce jour là, elle est livrée à elle-même ∆ même son frère jumeau, caleb, ne s'occupe plus d'elle ∆ elle se raccroche désespèrement à qui passe près d'elle : ami un jour, ami toujours ∆ elle peut parfois s'avérer lourde et maladroite mais ça, c'est parce qu'elle aime les gens et ne veut pas les voir partir ∆ elle cherche désespérément son jumeau partout où elle va - en vain.

Philippa n'a jamais été seule jusqu'à maintenant. Tout a commencé à sa simple naissance quand son frère Caleb a vu le jour quelques minutes après elle. Elle a toujours adoré son frère, Pippa. C'était la prunelle de ses yeux, son amour, le sang de son sang. Le seul truc, c'était qu'elle se sentait différente. Dans la banlieue de Gisborne où ils ont grandi, tout le monde se connait, tout le monde sait tout de son voisin. Et tout le monde savait que Cal était le premier de la classe, l'intello là où Pippa était la petite rigolote, le pitre en puissance. Et devinez qui on préférait... Et il y avait autre chose, aussi. La chose au plus profond de son coeur, à Pippa, qui avait réparé la patte de Sam, leur chien lorsque celle-ci s'était cassée ; mais aussi la chose qui la fit embrasser Alison Portman derrière l'école dans sa dernière année de lycée. Tant de petits secrets qui se résultèrent par un éloignement significatif pour les deux jumeaux. Toutefois, Pippa aime son frère, l'a toujours aimé. Et lorsque Pippa aime, c'est jamais à moitié - un peu comme dans tout ce qu'elle fait. Si bien que même si il s'était éloigné d'elle, Pippa adorait toujours son petit frère adoré... jusqu'à ce qu'il parte sans prévenir à Wellington. L'abandon fut terrible pour la jeune femme, surtout lorsqu'elle annonça sa sexualité à son père, qui la vira de son toit sans hésitation puis à sa mère, qui lui claqua la porte au nez - malheureusement, mariage divorcé ne rime pas forcément avec deux foyers. Alors elle déménagea à son tour à Wellington, prête à démarrer une nouvelle vie, découvrant les joies des taxes, du loyer et, surtout, de la solitude et l'impression éternelle que quelque chose lui manque. Additionnant les boulots, essayant d'arrondir ses fins de mois avec des services ou des pourboires, Pippa galère plutôt avec la vie et, le sait, ne pourra jamais devenir la vétérinaine qu'elle a toujours souhaité être...