surnom; nat.
âge; vingt ans.
groupe; anges déchus.
vertu; justice.
profession; officier des forces de l'ordre.
orientation; hétérosexuel.
croyances; il ne croit ni en dieu, ni au diable, il n'a aucune foi et refuse d'aller à l'Église. Quelque chose le retient, lui fait doucement comprendre que ce n'est pas sa place.
camp; le bien, il défend les pauvres et les faibles, c'est la seule raison pour laquelle il est devenu flic, afin d'aider son prochain.
statut; libre.

nathanaël est le plus jeune officier des forces de l'ordre de wellington ∆ son idéal de justice, ses convictions profondes et les valeurs qu'il a depuis toujours le gouvernent ∆ il ignore qui il est, amnésique comme tous les anges, et a intégré la police pour essayer de le découvrir ∆ il surveille étroitement leah winston, il la soupçonne de diriger une secte à tendance terroriste ∆ nat était au lycée un petit caïd, mais il s'est énormément assagi après le décès de sa mère adoptive, d'un cancer des poumons qui s'est rapidement généralisé ∆ il voit son père adoptif comme un héros ∆ il n'a pas de grande expérience sentimentale, et pour tout dire, a quelques difficultés à laisser une femme entrer dans sa vie depuis le décès de sa mère, par peur d'abandon, par peur de ne plus être capable d'aimer.

Nathanaël a été adopté lorsqu'il avait quatorze ans. Enfin, il avait sûrement quatorze ans, mais comment le savoir ? Il ne se souvenait de rien - amnésique. Seul un prénom, tatoué sur son bras, qu'on supposa le sien. Il a été placé en centre à peine quelques mois, avant qu'un couple vienne le chercher. Sa mère adoptive, Priya, ne pouvait pas avoir d'enfants, mais elle l'aima comme s'il était sien. Nat considérait son père adoptif comme un héros, sa mère comme une héroïne, et le foyer dans lequel il vivait était un véritable nid d'amour. Au lycée pourtant, il jouait les durs, les caïds. Il avait bien compris que ça lui éviterait d'être un souffre-douleur, le petit gamin amnésique et adopté aurait été l'idéal bouc émissaire. Alors il prit les devants, et s'amusa à terroriser les plus jeunes et à jouer la carte de l'ingratitude et de la cruauté au maximum. Puis sa mère décéda, un cancer des poumons qui se généralisa. Il en fut bouleversé, tant et si bien qu'il mit au placard son masque de mauvais garçon, termina ses études et s'engagea dans les forces de l'ordre. Devenu l'un des plus jeunes officiers, il est aux ordres du shérif, qu'il admire beaucoup et qu'il voit encore comme une figure maternelle, ou au moins fraternelle, veillant sur lui. Nat a des difficultés d'intégration sociale, notamment avec les demoiselles : il n'a jamais eu d'histoires sérieuses ou de véritables sentiments pour la gente féminine, et se retrouvent handicapé par un complexe d’œdipe assez important.

surnom; aucun.
âge; vingt-six ans.
groupe; anges déchus.
vertu; tempérance.
profession; professeure au lycée de wellington.
orientation; indéfinie.
croyances; elle croit au pouvoir de la foi, à ce que la religion peut pousser les gens à faire, à se dépasser, à devenir meilleurs, cependant elle-même n'a pas d'atomes crochues avec dieu, elle croit en une puissance supérieure, pas forcément à tout ce que raconte la religion.
camp; neutre, elle observe le monde autour d'elle et ne se considère ni comme une bonne personnage, ni comme une mauvaise - simplement un entre-deux, un regard extérieur.
statut; libre.

yaël est à l'image des grands sages, une jeune femme protectrice, maternelle et aimante ∆ de la même manière, elle détruira tous ceux qui voudront du mal aux gens qu'elle aime ∆ ses longs cheveux blonds sont naturels, malgré les rumeurs ∆ elle ne veut pas d'enfant, et préfère s'occuper de ceux des autres par le biais de son travail d'enseignante ∆ par contre, elle adore son chien, un épagneul, qu'elle a recueilli dans la rue ∆ elle ignore tout d'elle, de son passé angélique, de la même manière que presque tous les anges déchus, et ne garde que les cicatrices de ses ailes, et son nom sur son bras, tatoué à l'encre de dieu ∆ d'orientation elle reste ouverte, elle a connu femmes et hommes, toujours amoureuse des consciences plutôt que des corps, elle ne se prive de rien car estime qu'amour reste amour, au masculin ou au féminin.

Yaël est une jeune femme mystérieuse. Elle est tombée du ciel il y a peu, et si son amnésie l'a inquiété, elle a décidé de prendre ça comme une chance de recommencer à zéro les choses. D'abord logée au sein du lycée de Wellington, autorisée par le principal à y rester le temps de retomber sur ses pattes, elle s'est ensuite trouvé un petit appartement, où elle vit avec son épagneul. Trouver son emploi de professeure n'a pas été très compliqué, étonnamment. Malgré son manque de qualifications, elle a su convaincre le directeur des études pendant son entretien, et a obtenu un poste à plein temps - ce qui ne fut pas pour lui déplaire, car en plus d'être un gagne-pain, c'est aussi un plaisir que d'enseigner aux enfants. Elle les adore, à défaut d'en vouloir, elle préfère s'occuper de ceux des autres. Yaël n'est pas le genre de femmes à faire de grosses bêtises, pour autant elle est loin d'être discrète et détachée en permanence : elle aime beaucoup sortir, s'amuser, rencontrer des gens, les comprendre et les déchiffrer petit à petit. C'est une femme très libérée, sans contrainte sexuelle ou personnelle, elle s'amourache de certaines personnes, virevolte de gens en gens et de passion en passion, sans jamais se poser, oiseau au gré du vent.

surnom; généralement, dan - sixtine opte pour l'appeler dana.
âge; vingt-quatre ans.
groupe; anges déchus.
vertu; humilité.
profession; mannequin.
orientation; hétérosexuel.
croyances; il ne croit en rien d'autre qu'en la drogue.
camp; à tendance mauvaise.
statut; libre.

dan est un beau garçon ∆ le genre sauvage, un peu dangereux ∆ rien d'étonnant à ce qu'il soit devenu mannequin, du plus loin qu'il s'en souvienne il a toujours aimé s'exhiber ∆ il aime aussi les drogues, beaucoup ∆ c'est lui qui a initié sixtine à la défonce ∆ en fait, dan n'est que décadence ∆ il baise beaucoup, il boit beaucoup, il sniffe beaucoup ∆ on dirait pas, il paraît gentil, souriant, aimable et discret ∆ il suffit de creuser un peu pour se rendre compte qu'il est vide ∆ par seulement parce qu'il est amnésique, et ne sait rien de lui avant ses dix-huit ans, mais aussi parce qu'à cause de se détruire le corps il en a perdu son cœur ∆ il n'est jamais tombé amoureux, remarque s'il l'avait été un jour, il aurait été trop défoncé pour s'en rendre compte ∆ les cicatrices sur son dos sont sa marque de fabrique, et lui donne un style particulier qui lui vaut sa popularité auprès des grands stylistes, photographes et publicitaires ∆ dan n'est pas un garçon bien, dan aime faire du mal, dan aime servir ses propres intérêts, dan aime se montrer au premier rang, sous la meilleure lumière, et servir ses ambitions, à savoir le fric, la célébrité, la drogue et la baise.

Danaël est parti de rien, mais vraiment. Il avait même pas de souvenirs, au début, en bon ange déchu. Il a fallu qu'il se débrouille tout seul pendant un moment, sans argent, sans qualifications, sans rien dans la tête, il s'est servi de la seule chose qu'il possédait : un corps. Il s'est prostitué un bout de temps, sous le réseau de the lady, et n'en serait jamais sorti s'il n'avait pas eu comme client, un photographe de mode. Ce dernier, charmé par Dan, lui a donné sa chance ; il l'a saisi immédiatement, et son physique, ses allures de mauvais garçon, les cicatrices dans son dos, ont séduit le public. Devenu aujourd'hui l'effigie de nombreuses marques, il a sombré petit à petit dans les méandres de la drogue, jusqu'à devenir un véritable junkie. Pour autant, il reste professionnel dans son travail, il est vraiment doué. Il a juste un égo surdimensionné, sous-jacent à des intérêts personnels et une ambition toujours plus grands, qu'il fait toujours passer avant le reste - c'est sûrement pour ça qu'il n'a jamais eu d'histoires d'amour, juste des coups en passant, profitant de sa notoriété, avide d'excès, peu importe les débris qu'il laisse derrière lui une fois qu'il a tout saccagé. Maintenant, il s'ennuie, alors il cherche à corrompre les autres, en commençant par Sixtine. Elle est belle, Sixtine, mais le serait bien plus si elle était dévorée par les ténèbres.

surnom; elle déteste les surnoms. certains l'appellent ollie pourtant, jamais devant elle, et surtout ses proches (ce qui ne fait pas masse de personnes, finalement).
âge; vingt-huit ans.
groupe; anges déchus.
vertu; courage.
profession; officiellement, elle travaille comme médecin légiste à l'hôpital - officieusement, elle gère un réseau de proxénétisme.
orientation; ouverte.
croyances; elle n'a aucune appartenance à la religion, elle considère le monde comme trop pourri, pour être véritablement surveillé et géré par un dieu - ou bien ce dernier est vraiment cruel.
camp; le mal.
statut; libre.

rachel est une femme froide, distante et supérieure ∆ son visage est toujours fermé, ses sourires sont cruels, prédateurs, son contact donne la chair de poule ∆ les gens qui la connaissent officiellement mette ça sur le compte de son boulot de légiste, à côtoyer la mort on devient forcément étrange ∆ les autres, ceux qui connaissent son vrai job, comprennent qu'elle n'a pas besoin de sentiments pour gérer un groupe de putes, pour faire tapiner de pauvres femmes et abuser d'elle afin de s'enrichir ∆ mais ollie n'a jamais été choquée par son propre comportement, elle n'a jamais voulu autre chose que se venger d'une vie lui ayant volé sa mémoire, son passé ∆ à défaut d'avoir des racines, une origine, elle se construit un avenir opulent, riche, parfois violent ∆ elle doit parfois faire quelques concessions quand des filles veulent la quitter, elle doit les pousser à rester ∆ les menacer parfois, jusqu'à leur tordre les doigts, les faire crier de douleur, qu'elles comprennent que rachel a la main mise sur leurs vies ∆ elle se sent déesse soudain.

Rachel est arrivée du ciel avec l'apparence d'une jeune fille de seize ans, âge qu'on lui a approximativement donné, alors que personne ne savait réellement sa date de naissance, pas même elle. Amnésique, disaient-ils. Elle a été adoptée assez tardivement, par une femme âgée qui n'avait jamais eu d'enfants, et qui le regrettait désormais. C'était plus une adoption sous le manteau, quelque chose d'officieux, rapide et discret. Pour les deux années qu'il lui restait de minorité, Rachel vit donc selon les règles strictes de sa mère adoptive, qu'elle appelait granny avec toute l'ingratitude du monde. Elle détestait cette femme, elle détestait les règles imposées, elle détestait ce mode de vie médiocre et cette amnésie qui la clouait chez une étrangère. Elle tînt deux ans pourtant, avant de partir sans jamais dire au revoir. Ses études de médecine lui permirent de prendre un emploi à la morgue : médecin légiste. Un travail glauque, sombre et mystérieux, à son image. S'occuper des morts ne lui suffisait pas, mais lui permettait d'entretenir la façade qu'elle avait créée. En parallèle, Rachel s'adonnait à des activités moins glorieuses. Elle réussit à enrôler quelques filles, déjà catins, dans un réseau qu'elle forgeait pas à pas. Très vite, son réseau prit de l'ampleur, elle eut plus de filles - et de garçons - sous son emprise, et devînt la référence du proxénétisme, connue sous le nom de The Lady par les autorités judiciaires. Son identité étant protégée par ses prostituées et ses macs, elle coule une douce vie, médecin légiste le jour, proxénète la nuit, sans jamais éprouver remords ou compassion : difficile d'imaginer qu'elle ait un bon fond.

surnom; certaines personnes l'appellent sam, d'autres sammy et s'il sourit à ces appellations, cela à tendance à l'agacer.
âge; en apparence, vingt-neuf ans.
groupe; out of sky.
vertu; sociabilité.
profession; il est avocat et il est apprécié de tous pour ça car il défend toujours les plus pauvres. mais cette profession n'est qu'une façade pour son autre activité professionnelle : le trafic de drogues. il dirige en effet le premier réseau de la ville.
orientation; il pensait être hétérosexuel, et puis il a rencontré jimmy.
croyances; samaël n'est pas du tout croyant et pense que l'homme est seul maître de sa destiné. on pourrait se demander alors pourquoi il prétend le contraire aux autres et pourquoi il se rend tous les dimanches à la messe. c'est très simple : pour se faire bien voir et ramasser toujours plus de clients.
camp; le mal.
statut; réservé.

fils unique, son père le battait ainsi que sa mère quand il était saoul, jusqu'à ce qu'il ne meurt finalement d'une crise de foie l'année des seize ans du jeune homme ∆ il avait pour habitude de fumer en permanence mais comme cela faisait mauvais genre, il a arrêté ∆ il déteste le rose, cette couleur a tendance à l'agacer quand il en voit ∆ il a aussi un diplôme en théologie, ses connaissances dans le domaine religieux sont énormes ∆ il possède un réseau de connaissances très important, allant d'une simple serveuse à l'adjoint du maire ∆ il n'aime pas se fixer avec une seule femme, elles ont tendance à l'agacer et à l'ennuyer très ∆ c'est un maitre de la manipulation : il aime se faire passer pour un samaritain pour mieux pouvoir entuber les autres par derrière ∆ tous le prennent pour un homme vertueux et admirable, qui va à l'eglise et qui donne aux bonnes oeuvres, mais par derrière, il enchaine les orgies, les chantages et autres paris ∆ l'amour, c'est pour les faibles et ça le fait bien rire ∆ il a réussi à dévergonder une nonne et c'est probablement une de ses plus grosses fiertés.

Samaël est arrivé très tôt au sein de sa famille adoptive, il avait une douzaine d'années. Le jeune garçon était un mystère, un véritable ovni, sans mémoire et sans passé, sans personne qui le recherchait, avec juste des cicatrices violacées dans le dos. Longtemps, Sam fut convaincu qu'il était la cause des malheurs qui s'étaient abattus sur ses parents - parce que son père, accro à la boisson, ne faisait que lui répéter que tout était sa faute, lorsqu'il le battait à mains nues, poings serrés, ou qu'il faisait fouetter sa ceinture dans l'air. Sammy et sa mère cachait les bleus, les cicatrices, comme ils pouvaient. Des vêtements longs, même en été, des lunettes de soleil, du fond de teint. Tous les moyens étaient bons. Quatre ans plus tard, il décéda d'une crise de foi, ironie du sort pour le buveur invétéré qu'il était. Cette bénédiction - il ne trouvait pas d'autres mots - l'encouragea à poursuivre sa vie, et à sortir de l'état de misère dans lequel il se trouvait. Après des études de théologie et l'obtention d'un diplôme, il se redirigea vers la profession d'avocat, où il se révéla excellent. Propre sur lui, non-fumeur depuis peu (du moins, pas en public), fervent religieux et homme serviable, humble et sociable, Samaël semblait le meilleur parti de tout Wellington. Pour autant, tout ça n'était qu'une façade, un moyen d'acquérir de l'argent légal, en développant des connexions dans toute la ville et en entretenant l'image du parfait petit citoyen. En dessous de ce masque, se cache le visage d'un dealer de drogues, premier revendeur de Wellington, sans merci pour servir ses propres ambitions et entretenir son train de vie excessif, addict de sexe, de débauche et d'immoralité, un petit démon aux fausses allures d'ange.

surnom; beaucoup l'appelle mike. ou bien magic mike.
âge; vingt-cinq ans.
groupe; out of sky.
vertu; générosité.
profession; mike est un trader. le genre de trader talentueux qui a déjà un nom malgré son jeune âge.
orientation; hétérosexuelle. mike avait quelques petites amies quand il était à new york, beaucoup de coup d'un soir mais, maintenant, de retour à wellington, il reste seul. toutefois, jamais aucun homme n'a croisé son chemin de cette manière.
croyances; si il y a un dieu, pense-t-il, il est dans ses petits papiers : tout semble sourire à mike sans qu'il n'ait jamais prié ou touché à une bible.
camp; mike a le fric dans la peau. il ferait tout pour en avoir plus, toujours plus. tout.
statut; libre.

mike n'a aucun limite, aucune retenue et, certainement pas, aucun principe ∆ il n'obéit qu'à une loi : la sienne ∆ c'est un gros addict à son boulot : pour lui, les nombres sont tout ∆ il est intelligent, mais pas aussi brillant qu'on le dit : il prend de la drogue pour se stimuler les neurones ∆ il est hypercharismatique, vraiment : il en impose énormément par sa simple présence et est très largement écouté dans son cercle de profession ∆ il est d'ailleurs l'auteur d'un livre à succès ayant pour sujet la bourse de wall street ∆ il semble toujours surexcité et sur tension - tout le monde le pense hyperactif - alors que ce n'est que le contre-effet de sa drogue qu'il prend quotidiennement ∆ il est plein aux as ∆ il s'est fait plusieurs autres tatouages pour tenter de camoufler son prénom michael par la masse.

Michael. Michael, c'était tout ce qu'il y avait de marqué sur ce petit enfant, sur son bras potelé. Le père Hedlund était un loup de mer, le genre de mec qui vit au fond de sa garçonnière et n'en sort que rarement. Et pourtant, quand il trouva le bambin de quatre ans, chichement déposé dans un coin de la plage à côté de laquell il habitait, il n'hésita pas une seconde et le prit sous son aile. Michael grandit avec un père aimant mais bourru et maladroit, un peu empoté et obtus mais adorablement grognon. Ecolier exemplaire devenu king de son lycée, il sembla toutefois se métamorphoser en entrant à l'université, où il fut de courtes études d'économie avant de s'envoler pour New York City, à des milliers de kilomètres de Wellington. Il n'en revint qu'à vingt-quatre ans, après la mort de son père, assistant de loin à la cérémonie en ayant l'impression d'enterrer un... étranger. La mémoire de Michael avait toujours été désastreuse mais, à partir de ce moment là, elle commença à voler et voler, s'entourlouper, s'enrouler et s'égarer, si bien que la seule solution était la drogue, ça Mike l'avait compris depuis la première année à l'université. Alors il se droguait. Petites pillules blanches dans des petits saches dispersés dans des petits endroits, un plan mis en place rapidement mais stratégiquement, l'empêchant de tomber en panne. Et malgré cela, les univers éphémères de l'argent et la célébrité se fermaient à lui en même temps que son job à Wall Street : viré car addict. Alors il recommence sa vie lentement et sûrement. Alors il essaie de se refaire un compte en banque, un nom. Et le soir, jamais personne pour l'accueillir, juste le vide... et les souvenirs envolés.

surnom; danny, c'est un peu son blase d'ailleurs. juste danny. pas de nom de famille. danny tout-court comme ils l'appellent.
âge; vingt-deux ans.
groupe; out of sky.
vertu; espérance.
profession; strip-teaseuse et, les soirs où elle ne travaille pas, elle donne des cours d'histoire à des adolescents.
orientation; danny est très largement ouverte même si, il faut l'avouer, elle préfère les femmes - toutefois, son engagement sur la durée ira vers les hommes, qu'elle pense plus stables.
croyances; danny vient d'une famille très religieuse. toutefois, elle n'a jamais complètement adhéré à leurs idées et se contente de penser que chaque homme naît seul et meurt seul. en revanche, elle croit dur comme fer au karma et pense ce dernier cause de ses malheurs.
camp; neutre mais elle reste très influençable. très très très très influençable, même.
statut; libre.

danielle était l'ange insupportable ∆ un peu hystérique, beaucoup trop aventureuse, légèrement siphonnée du ciboulot, elle adorait les humains, oui, les adorait ∆ jusqu'à en devenir une, sans se souvenir de sa vie précédente ∆ juste ce nom, danielle sur son bras et une tête complètement vide, une famille et une histoire inventées, un esprit fertile et un peu simple ∆ et ce fut un chemin simple qu'elle emprunta, lorsque papa stonem lui indiqua la porte de sortie, le lendemain de ses dix-huit ∆ ayant plongé dans les doigts fins et manipulateurs d'un certain misha milligan, elle finit strip-teaseuse dans des endroits dégoûtants, des vieux bars où traînent des vieux pervers : elle ne mène pas une grande vie ∆ heureusement peut-elle utiliser ses larges (et étonnantes) connaissances en histoire pour vivoter ∆ aimant homme ou femme, corps ou esprit, expérience ou naïveté, danny ne se complique jamais la vie et ce n'est pas demain la veille que cela va changer.

Queensland, Australie, petite maison reculée, un corps blanc comme la neige et une chevelure rouge comme le feu. Voilà où Danielle atterrit, depuis son ciel si beau et si idéalisé, avec son nom sur le bras et son grand esprit dans la tête, âgé d'à peine neuf ans pourtant. Sa famille, les Stonem, des agriculteurs un peu complètement has-been, ces américains du Kansas débarqués en Australie pour se débarrasser de la politique d'Obama, n'ont jamais réellement compris leur fille, enfin, cette fille plutôt. Un moment elle était adorable et celui d'après, insupportable. D'un lunatisme rare. Si bien que, quand ils lui annoncèrent qu'ils l'avaient adoptée, l'avaient même trouvée, ils redoutaient beaucoup sa réaction. Et ils avaient raison. Car quand ils lui firent cette révélation, Danielle péta un câble. Au sens le plus littéral du terme : elle arrachait un peu tout ce qui lui passait sous la main et, entre autre, enfouit sa main dans un paquet de fils dans l'espoir de renverser l'écran plasma de ses parents. Et après une longue semaine d'hospitalisation où les Stonem se répandaient en excuses, la douce et simple Danielle décida de partir. Normalement fille plutôt terre-à-terre, simplette un peu, pas très débrouillarde beaucoup, oui, celle-là même décida de partir et, aussitôt remise sur pied, elle s'enfuit de chez elle, à peine âgée de dix-sept ans. Elle prit l'avion, le bâteau, fit du stop, courut, marcha, se roula en boule sous la pluie pour dormir, survécut aux canicules et finit à Wellington, dans les petits papiers d'un certain Milligan qui lui offrit aussitôt un joli métier pas si mal payé avec appartemment compris... et, il faut l'avouer, des possibilités d'arranger ses fins de mois en vendant son corps. Désormais accomplie mais toujours pas moins lunatique ou moins hystérique, Danielle essaie de retracer sa vie avant que les Stonem ne la trouvent, tente à tout prix de retrouver la mémoire... en vain.

surnom; strictement aucun. à part si déformer son nom pour le dire à l'anglaise est un surnom.
âge; vingt ans.
groupe; out of sky.
vertu; foi.
profession; angèle est... pâtissière. elle travaille dans la boutique de pâtisseries françaises de ses parents.
orientation; elle ne s'est jamais posé la question.
croyances; angèle croit aux âmes-soeurs et au fil rouge, cette histoire de petit lien qui relient certaines personnes dans le monde, malgré les obstacles. oh, qu'est-ce qu'elle aimerait rencontrer la personne au bout de son fil à elle...
camp; théoriquement bon mais vous savez, les filles naïves et qui volètent comme angèle, ça change vite de bord.
statut; libre.

elle est très très gourmande et, aurait-elle été un démon qu'elle aurait été un démon de la gourmandise ∆ elle déteste tout ce qui a des ailes, y compris les avions ∆ très émotive, parfois exagérément, tout le monde la trouve pourtant adorable et mignonne ∆ enfantine et très girly, elle semble coincée au lycée ∆ d'origine française, tout le monde s'émerveille de ses légères (et volontaires) fautes d'anglais et de son accent ∆ ses parents ont ouvert une boutique de pâtisseries françaises de luxe à wellington il y a cinq ans et les affaires marchent très très bien ∆ elle ne se doute pas un seul instant de ses origines angéliques ∆ elle est d'une simplicité affolante ∆ elle ne sait pas trop encore ce qu'elle voudrait faire plus tard, sa passion du moment étant la peinture (celle du mois précédent était la taxidermie et, celui d'avant, le tricot) ∆ elle change vite d'avis ∆ elle a la mémoire et la capacité de concentration d'un poisson rouge ∆ le rêve de sa vie ? aller à disneyland.

Angèle est, d'après ses parents, tombée du ciel (non pas parce qu'elle était un ange mais bien parce qu'elle était inespérée). Ils trouvèrent cette jeune fille des rues dans Paris, en train de pleurer dans son coin, triste et accablée sans pouvoir expliquer pourquoi. Et aussitôt l'enfant leur fondit dans les bras. Alors ils l'acceptèrent, étant incapables d'avoir d'enfants autrement, et l'élevèrent avec soin sans jamais plus parler du jour de leur rencontre et, surtout, de son étrange tatouage, son prénom, Angèle sur son bras. Tout était secret chez les Delacroix. On parlait rarement, ou juste des banalités lors du dîner, mais Angèle s'épanouissait parfaitement dans cet univers, ayant enfin trouvé une famille et, surtout, de l'amour. Et c'était suffisant pour étouffer le doute, cet horrible doute qui s'était insinué en elle alors qu'elle était encore au ciel : on ne pardonne pas le doute aux anges de la foi. Déménagés à Wellington et après ouverture de leurs boutiques, les Delacroix se firent vite un nom dans la pâtisserie française et Angèle dans la naïveté internationale. Toujours à chiper un peu de chocolat du bout du doigt, à flirter avec les garçons du quartier sans y faire attention, elle est ce petit rayon de soleil dont chacun a besoin dans sa vie et qui, une fois allé, laisse un énorme vide derrière lui sans que l'on se rende compte. Et le doute est toujours étouffé. Pourquoi a-t-elle trouvé les Delacroix ? Où était-elle avant ? Qui est-elle au fond ? Pourquoi ce tatouage ? Tant de questions pour un si petit esprit... heureusement que ces interrogations sont encore étouffées sinon elle risquerait bien d'y perdre la tête... ou ses ailes à nouveau.