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 Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ".

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DROP OUT

Octavie B. Orchard
Octavie B. Orchard
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MessageSujet: Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ".   Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". EmptyMer 19 Juin - 22:59


Octavie Bronte Orchard


nom; Octavie Bronte Orchard est ce qu'on peut voir sur sa carte d'identité. Ceux qui la connaissent vraiment se limitent pourtant en général à Octavie Orchard. Ceux qui fouillent dans ses affaires peuvent se targuer idiotement de connaître son second prénom. Et ceux à qui elle n'a pas à dévoiler plus qu'un beau sourire peuvent associer son visage à un Pénéloppe Steadworthy décoché avec chaleur. surnom; Tesla comme surnom mutant par rapport à son pouvoir. Double O quand Alec est de bonne composition. Le pokémon ou Hoo-hoo lorsqu'il joue à l'imbécile (donc souvent) ou toute autre ineptie qui lui passera par la tête. âge; 26 ans. date et lieu de naissance; le vingt-cinq décembre mille neuf cent quatre-vingt six à Nottingham {Angleterre}. race; mutant particularité; électrokinésie situation; hétérosexuelle et célibataire mais en collocation avec le pire boulet que la terre ait porté. profession; officieusement, chef de laboratoire à Drop Out. Officiellement, freelance vendant des bonnets, écharpes et autres sacs crochetés ou tricotés par ses soins, bon prétexte pour inonder l'appartement de deux-milles crochets et autant d'aiguilles, sans compter les pelotes de laine en tout genre. croyances; Athée. Si un dieu existait, il aurait pitié d'elle et ne lui infligerait pas une cohabitation avec Alec. En revanche, Octavie est une grande amie de Mauvaise Foi. utopie; Un univers où son acolyte de premier plan n'est pas un casse-pied de première classe, médaillé d'or des empêcheurs de tourner en rond une bonne douzaine de fois aux Jeux Olympiques des Enquiquineurs et Ceinture noire des goujats. Sinon, l'avenir, c'est un truc flou, éthéré et tellement vaporeux qu'il paraît insaisissable quand on est ce qu'elle est. Son utopie, la vraie, c'est d'avoir, dans ce monde, une chance d'être elle-même et reconnue comme telle, tant pour ses pouvoirs que sa personnalité. groupe; Drop Out.

no middle ground

que pensez-vous du conflit silencieux entre mortels et surnaturels, des mutants revendiquant des droits et des humains enclins à leur refuser ?
C’est drôle d’observer l’instinct de survie, ce dernier sursaut de fougue avant que le prédateur ne vous broie la nuque. Si elle n’avait pas fini biologiste, l’anthropologie aurait été un parfait plan de carrière. Quoique, les deux sont peut-être liés … Pour comprendre de quoi est matériellement fait l’homme, il faut en appréhender les us, les coutumes et les modes de pensées. Et Octavie a toujours été fascinée par l’optimisme béat de l’homo sapiens, persuadé qu’il est d’être dans son bon droit. Parce qu’opprimer l’autre dont on craint la différence, c’est ça, leur justice. L’écraser et le réduire au silence, c’est ça, leur liberté et leur égalité. La peur musèle leur intellect et déchaîne leurs plus viles passions. Les seuls êtres dont ils auraient dû avoir peur étaient eux-mêmes, créatures veules et jalouses mues uniquement par leur égoïsme. Aussi Octavie est-elle partisane de la doctrine selon laquelle il est légitime de donner aux humaines une vraie raison d’avoir peur. Puisqu’ils ont voulu engager un affrontement sur plateau où ils étaient dès les premiers coups en mauvaise posture, autant les mettre au plus vite en échec.

pour quelle raison avez-vous choisi d'appartenir à "DROP OUT" ?
Vous êtes-vous souvent demandé pourquoi vous vous leviez le matin ? Quel était ce petit déclic qui vous poussait hors de votre couette pour vaquer gentiment à vos occupations ? Ce léger entrain, fugace décharge d’adrénaline, qui vous lançait dans votre quotidien ? Drop Out, pour Octavie, c’est ça. C’est un espoir, c’est un roc inébranlable en plein cœur de l’océan en furie, une alcôve douillette et à l’abri où se blottir le temps que l’orage ne cesse. La demoiselle n’est pas un oisillon sauvage en mal de protection qu’un lopin de terre bien au sec suffit à satisfaire. Mais l’organisation prend des allures de refuge où chaque chose est à sa place et où Octavie pense enfin avoir trouvé la sienne. Il n’y a rien de pire à ses yeux que de mesurer la vacuité de son existence, de se sentir à l’étroit dans une case sans que les coups portés aux murs parviennent à les ébranler. Depuis que son don s’était déclaré, l’Anglaise s’était sentie à part, différente. Une différence qu’elle aurait appris à supporter si elle n’était pas si dangereuse, un double tranchant qui avait déjà copieusement entaillé ses doigts à chaque fois qu’elle tentait de l’apprivoiser. Drop Out avait effacé son angoisse ou, à tout le moins, lui avait inculqué comment la canaliser et comment valoriser son potentiel pour que jamais plus ses doigts ne soient gourds et n’égratignent cette particularité qui la rendait plus estimable que les jaloux et les envieux souhaitant sa perte à chaque nouvelle aube.

avez-vous déjà fait preuve de violence envers un surnaturel ou un humain sans pouvoir ? dans quel contexte ?
Légitime défense, Octavie n’aura jamais que cette expression-là à la bouche. Pas belliqueuse pour deux sous, à l’origine, la jeune femme n’aurait pas fait de mal à un insecte. Mais, parfois, l’insecte revêt le costume d’une vicieuse créature telle la guêpe et son tournoiement constant autour de votre tête finit par vous donner la migraine. Ou simplement, et sans mauvais jeu de mots, le bourdon. Plus qu’une épée de Damoclès, c’est un supplice constant qui vous tiraille entre « encaisser en silence » ou « y réduire la menace ». Après tous, les hostilités n’ont pas été engagées par le pauvre quidam, allongé sur son transat, qui prend le soleil, mais bien par l’horrible bestiole qui cherche quel prétexte invoquer pour vous piquer. Et les guêpes, d’un bon coup sec placé avec adresse, c’est une affaire classée. Alors, peut-être bien que, directement ou indirectement, Octavie a contribué à une certaine violence envers des êtres humains mais, selon elle, il ne s’agit là que d’un peu de mathématique : rendre la monnaie de leur pièce à des importuns est parfaitement légitime et, ose-t-elle ajouter, les bons comptes font les bons ennemis. Pour ce qui est des surnaturels, la mutante n’a rien à se reprocher. Et, là aussi, lorsqu’elle balance des chaussons à la tête d’Alec, c’est la plus pure des légitimes défenses.

que savez-vous sur la boîte de pandore ? la recherchez-vous ? pourquoi ?
Youhou, c’est un mythe. Octavie a donc clairement autre chose à faire que de courir après une chimère. Quoi ? Vous ne connaissez pas l’histoire ? Celle de Pandore qui, faible femme, a cédé à la tentation à laquelle la soumettait les voix chuchotant au creux de la boîte ? Ses doigts fins avaient glissé sur le rebord du réceptacle avant de rassembler ce qu’elle avait de force pour soulever le couvercle et, au premier rai de lumière qui avait percé par l’embrasure, les maux s’étaient faufilés hors de leur prison séculaire pour s’abattre sur la Terre, implacables, inexorables. Et au fond de la boîte, une dernière créature priait qu’on la libère : l’Espoir. Une bien belle chose, la seule qui permettrait à l’Humanité de supporter les souffrances que Pandore avait libérées. Encore une histoire pour souligner que le beau sexe était influençable, aisé à berner et source de nombreux tourments. Hormis cette misogynie latente, que voulez-vous qu’Octavie dénonce ? Elle ne sait rien de plus que cette antique histoire. Elle est laborantine, pas femme de terrain aussi la nouvelle version de la légende lui a potentiellement … quelque peu échappé.

“ C'est plein de disputes, un bonheur. „

Tout a une fin. Mais pour l’atteindre, il est bien normal de commencer par un début. Un début auquel Octavie s’attarde seulement assez longtemps pour recevoir sa double ration de cadeaux le vingt-cinq décembre avant de sagement refermer le chapitre et le laisser s’empoussiérer durant une année supplémentaire. Les anniversaires, ça rappelle plus que le court du temps, inexorable, et l’ancienne vie tranquille qu’on menait avant de savoir ça. Ca rappelle l’incompréhension face aux visages dévastés de la famille, sa mère Beatrix et son père Radley penchés sur un lit à peine plus grand que le sien et un prénom qu’on ne fait plus que murmurer aujourd’hui. Nicholas. Il ne reste de lui que ces deux fugaces images, la couche immaculée face aux silhouettes tremblantes de ses parents et un sourire radieux auquel il manquait une dent. Tout le reste a disparu, enfoui dans le terrain vague de l’indifférence sans que quiconque n’ose déterrer ce secret. Plus une photo, plus une trace. Octavie songe parfois amèrement qu’il n’y a sans doute plus rien d’elle non plus dans la demeure familiale. Beatrix a tendance à planquer dans les placards tout ce qui risque de faire tache. Et Radley fait semblant de ne pas remarquer, par commodité et par lâcheté. Pourtant, quand on revoyait l’épouse Orchard, glissant ses doigts fébriles dans la chevelure brune de Nicholas afin de réajuster quelques-unes des boucles encadrant son visage, il était difficile de douter qu’elle l’avait aimé, son fils.

Octavie ignorait comment il était mort. Du moins ne l’avait-elle pas compris dans ses jeunes années, bien trop occupée à déjouer la surveillance parentale pour le moins … pesante. Chaque fait, chaque geste, chaque respiration, même, était guettée avec une sorte d’angoisse mâtinée de peine mal refoulée et la fillette ne comprenait pas. Aussi s’ingéniait-elle à être plus futée que ses géniteurs, se ménageant des plages de liberté absolue loin du regard scrutateur qu’ils affichaient presque en permanence. Et dès qu’elle reparaissait dans leur champ de vision, fière comme Artaban de s’être montrée la plus rusée qu’eux, ils lui opposaient une surveillance plus obsessionnelle encore. Mais Octavie n’était pas cette volute de fumée blanchâtre qui rampe derrière chaque meuble, imprègne le moindre recoin de leur demeure à Nottingham avant de s’évanouir dès qu’on tente de mettre le doigt sur ce non-dit. Elle était de chair et d’os, le sang palpitant avec force dans ses veines, et voulait qu’on la voie comme telle. Dans le présent. Bien des années plus tard, lorsqu’elle abandonnerait sa ville natale pour Dublin, elle n’éprouverait quasi aucun remord, se donnant simplement le sentiment de faire ce qu’ils avaient toujours secrètement attendu, redouté, guetté : qu’elle disparaisse.

Une extinction pure et simple, comme quand elle avait accidentellement plongé la maison dans le noir. C’était le dix-huit juillet mille neuf cent quatre-vingt-quinze, un de ces soirs où le soleil tarde à quitter un hémisphère pour éclairer l’autre et où les orages pavent les soirées avec plus de régularité que les pierres la chaussée. Comme cette nuit-là, la terre était d’ailleurs encore humide des pluies qui avaient martelé le sol peu de temps auparavant. Tout aurait pu passer inaperçu si Octavie n’avait pas su. Senti. Si un petit quelque chose ne lui avait pas retourné l’estomac et crié dans le crâne que c’était elle qui avait fait ça. Si ses parents n’étaient pas arrivés dans sa chambre, la suspicion aux lèvres, et que jouer à l’endormie n’avait pas davantage encore attisé leurs soupçons. Il n’y avait plus d’éclair ni de tonnerre quand le courant avait sauté réduisant au silence la télévision qui beuglait au rez-de-chaussée tandis qu’Octavie s’échinait à trouver le sommeil maintenant que la lourdeur de l’air était moins étouffante. Le silence fraîchement obtenu avait flotté quelques secondes dans l’air avant que les sourds bruits de pas des autres habitants de la maison ne résonnent dans la cage d’escaliers et que la porte ne s’ouvre à la volée. Ils avaient cherché, cherché et cherché encore. L’enfant comprit qu’ils avaient pour la première fois une piste et que, tels des chiens de chasse avides, ils ne la lâcheraient pas.

Regardée de travers, Octavie prit la mesure du fossé qui se creusait chaque jour entre elle et ses proches. Tout comme elle rassembla les pièces d’un autre puzzle qui n’inspirait que des grincements de dents. Ils ne s’inquiétaient pas vraiment pour elle, probablement avaient-ils surtout peur pour eux. De ce qu’ils étaient réellement ou de ce qu’ils portaient dans leurs gènes. De cette étincelle instable qui avait déjà flambé la moitié de leur avenir et qui rendait l’autre tout grésillant. Octavie apprit à se construire sans le soutien de ses proches mais cet effort lui coûta son estime d’elle-même et son assurance. Tout n’était que façade, faux-semblants et fard appliqué outrageusement pour donner le change sous les projecteurs. Et cette chose qui la rendait différente la grisait autant qu’elle l’effrayait. Nommer cette particularité lui aurait permis de l’apprivoiser, peut-être, de comprendre cette électricité statique hérissant régulièrement ses cheveux ou les pannes de courant rythmant ses coups de blues. Mais y mettre un visage serait revenu à reconnaître que les pupilles inquisitrices l’étaient à raison, qu’il y avait bel et bien quelque chose à trouver puis à blâmer.

9 mai 2001, coup de tonnerre. Sa prochaine rentrée des classes sera en internat. Pourquoi ? Des excuses bidon à la pelle, des balbutiements gênés et penauds pour expliquer que Beatrix va être mutée prochainement, sans doute, ou Radley suivant les périodes et la mémoire de l’interlocuteur, bref, tout un tas de fumisteries pour l’éloigner du cocon familial. Parce qu’il y a un nom apposé sur cette étrangeté latente qui pesait sur la demeure, désormais. Tout le monde savait sans le dire. Octavie n’était pas comme tout le monde, elle était, non pas particulière, mais bizarre. Et Nicholas, dont la mémoire n’était plus honorée depuis près de dix ans, maintenant, endossait moins le rôle du martyre que celui de la planche pourrie sur laquelle on aurait mieux fait de ne jamais s’appuyer. Octavie ne tempêta pas, ne rechigna pas et ne se battit pas. Les bras baissés dès le départ, elle encaissa la sentence comme un reproche d’être née malgré tout. Devoir s’exiler loin des deux personnes qui auraient dû la protéger de tout ça lui apprendrait à se protéger d’elle-même elle-même. Son seul soutien, béquille à moitié invisible aux contours méconnus : un souvenir à moitié effacé, ce Nicholas, frère disparu jusqu’à la dernière molécule dont elle se sentait plus proche que jamais.

Férue d’histoire, passionnée de lecture et mordue de dessin, elle ne se voyait ni enseignante, ni artiste ni écrivain. Octavie ne s’imaginait d’ailleurs pas vraiment dans le futur. On lui serinait par des moyens plus ou moins directs qu’elle n’avait pas sa place dans le monde, que « les gens comme elle » étaient des indésirables. Se projeter relevait ainsi du réel effort. Le temps passant, son premier diplôme en poche, la jeune fille partit à l’université dans les branches scientifiques, espérant comprendre son passé pour au moins parvenir à se conjuguer au présent. Loin de chez elle, encore, elle ne s’en formalisait plus, se contentant d’une carte aux anniversaires et au Nouvel An.

A l’origine désireuse de se spécialiser comme laborantine dans la conception de vaccins, Octavie a flirté avec la génétique durant son cursus, comblant son temps libre par une boulimie de savoirs. Elle n’était pas particulièrement solitaire, du moins pas par choix. La carapace qu’elle s’était forgée la rendait un peu rugueuse et pas très avenante, cette geek acide trop occupée à copiner avec des traités de biologie. La jeune fille ne cherchait pas non plus à trouver d’autres « comme elle ». Superstition ou atavisme familial, enterrer la face sauvage de sa personnalité lui paraissait couler de source, aussi chercher des semblables confinait à l’impensable. Jusqu’à ce que … Des bruits courent et, pour qui sait prêter l’oreille en opérant le tri adéquat, certaines informations qui circulent possèdent un intérêt indéniable. De fil en aiguille, Octavie brisa la retraite involontaire qu’elle s’imposait pour s’infiltrer dans les rangs d’une organisation qui la séduisit par son discours. La rancœur tapie dans sa poitrine y trouvait un écho délicieux, oui, et peu importait les dégâts qu’il y avait eu à New Delhi. Octavie n’apercevait que cette lueur agréable lui promettant d’avoir une place, à elle, incontestée et incontestable.

Drop Out. Une fourmilière impressionnante. Un géant tentaculaire qui l’enlaça toute entière. Corps et âme, Octavie se consacra à ce nouvel objectif : œuvrer pour une cause noble, un mouvement qui rétablira une réelle justice, mettant à bas cette piteuse justice des hommes, exécrable simulacre qui l’a tant flouée. Sa dernière année d’étude marqua un changement dans sa vie. Elle partit récupérer ses dernières affaires au domicile familial, bien décidée à ne plus y mettre un pied. Intégrée dans la machine Drop Out, cette demoiselle profitait de ses accès d’étudiante dans les bibliothèques pour axer ses recherches suivant les besoins de la Cause. Chaque décision posée l’était dans une seule lignée, droite et inflexible.

Ce qui la frappa le plus fut l’indolence de ses proches, leur acceptation immédiate de sa décision qui ressemblait presque à du soulagement. Par peur de réveiller la bête, ou par crainte de ne rien trouver de tangible, Octavie se fit violence pour ne pas aborder le sujet Nicholas. Les plombs sautés et les ampoules grillées par une surchauffe furent les uniques témoins de ses tergiversations internes et un cadeau d’adieu aussi douteux qu’involontaire destiné à ses parents. Elle savait qu’ils savaient qu’elle ne reviendrait plus avant longtemps et que son retour à Nottingham n’aurait probablement qu’un but : lever ce voile miteux maladroitement posé sur tout un pan de l’histoire familiale.

Pour changer de vie, Octavie choisit Dublin, épicentre du surnaturel. Sa carrière ? Toute tracée. Drop Out l’avait accueillie à bras ouverts et, contrairement à ses géniteurs, ne semblait pas encline à l’éjecter à la moindre contrariété. La jeune femme n’aurait pas la prétention d’affirmer qu’elle s’était trouvé une nouvelle famille, concept niais et inutile compte tenu de son expérience. En revanche, parler d’alliance constructive lui semblait judicieux et pertinent. L’organisation ne lui avait apporté que du bon, jusqu’ici.

Jusqu’ici. Lors de la visite de l’appartement, elle n’était pas seule. Quelqu’un d’autre convoitait l’immeuble pour son plus grand déplaisir. Il n’était ni courtois, ni gentleman, juste … déterminé et froid. Ce qui ne manquait pas d’embarrasser le vendeur, d’ailleurs. Au final, le pauvre bougre n’avait quasiment plus qu’une idée en tête : se débarrasser de son bien.

Ayant peur de perdre l’affaire face à des jeunes gens si indécis, il leur proposa de se lancer dans la colocation. Et les deux jeunes gens en question ayant un orgueil aussi mal placé l’un que l’autre, ils s’entendirent accepter la proposition avant même de l’avoir réfléchie. Damned. En signant l’acte de vente, ils s’étaient engagés à bien plus qu’une promiscuité forcée et étaient encore loin de s’en douter.

Il s’appelait Alec Donovan. Enfin, il s’appelle toujours Alec Donovan mais ajoutez dorénavant à cela toute une foule de sobriquets ridicules pour contrebalancer les inepties qu’il débite à longueur de temps dans le but de la faire enrager. D’aucuns nommeront ces prises de tête permanentes de l’amour vache. Octavie parlera uniquement de vacheries, il n’y a pas d’amour là-dedans. Vous croyez qu’on balance amoureusement des chaussons à la tête de quelqu’un, vous ? Non. CQFD. Ce type est horripilant au possible, prenant un malin plaisir à la chercher dès que l’occasion s’y prête. Et avec Alec, l’occasion s’y prête … toujours. Inutile de vous dire que les plombs ont déjà sauté un bon nombre de fois, au propre comme au figuré, mais il faut toujours trouver une excuse valable quand on est dans le propre, parce que ce gars-là, elle ne connaît pas grand-chose de lui et ça lui va très bien. Oui, ils vivent dans la même piaule depuis une éternité ET ALORS ? Justement, il n’y aurait pas eu ladite « piaule », ils ne se seraient jamais rencontrés. Alors, forcer le destin, hein, très peu pour elle, qu’il fasse joujou avec ses vinyles et, mieux, qu’il s’étouffe avec. Pour apprendre à se connaître mutuellement, on repasserait.

Au sein de Drop Out, la mutante fit son petit bonhomme de chemin et c’est tout récemment qu’elle s’est vue attribuer le titre de Chef de laboratoire. Une consécration qu’elle prend avec humilité. Elle ne feint pas ce côté propre sur elle, lisse, bien sous tout rapport, tout comme elle n’enfile aucun masque quand elle la joue têtue campant dans ses positions et que nul ne fera ciller. Mais cette fermeté, cette rigueur et cette droiture qui l’ont menée en haut de l’échelle sont le produit de ces incertitudes internes, ces convictions sournoises qui ont sans cesse remis en doute la pertinence de vos actions et l’utilité de votre présence. Elle n’est pas inflexible ni sans cœur, elle est professionnelle. Parfois trop, peut-être, et ceux qui la connaissent dans le privé auront sans doute du mal à opérer le lien entre Mademoiselle Orchard et Octavie-la-casse-pied-qui-râle-pour-exister. Pourtant, le point commun est bien là : exister. En faisant du bruit ou en brillant par son opiniâtreté. En attendant, si j’étais vous, je donnerais beaucoup pour voir la tête d’un certain bras droit quand elle lui sortira : « Bon, ok, je me disais bien qu'Alec Donovan, c'était moisi, tu t'appelles comment en vrai ? »


behind the screen

pseudo; Phil / Sophie âge et sexe; 22 ans et deux chromosomes X. ce que vous pensez du forum; Ca m’a l’air bien intéressant, ce petit monde, tant et si bien que je suis toujours debout à une heure impossible en train d’avancer ma fiche. comment l'avez-vous découvert; Alec est un sale fourbe. code du forum; code validé par connor. célébrité et copyright; Ellen Page ; tumblr et bazzart. un petit mot pour la fin; Que la Force soit avec vous.

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Dernière édition par Octavie B. Orchard le Lun 24 Juin - 17:21, édité 23 fois
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Alec E. Donovan
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MessageSujet: Re: Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ".   Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". EmptyMer 19 Juin - 23:08

Toi, je t'aime.
Espèce de piaf !
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Octavie B. Orchard
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MessageSujet: Re: Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ".   Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". EmptyMer 19 Juin - 23:10

Moi aussi je t'aime saleté. Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". 1122333325
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Wolf A. Bägel
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MessageSujet: Re: Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ".   Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". EmptyMer 19 Juin - 23:25

ça y est, elles sont déjà en train de flooder Rolling Eyes

BIENVENUE SUR COMETS DRIFT AWAY !

j'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire d'octavie (dont j'adore le prénom) (oui je te l'ai déjà dit) et ton perso m'a l'air super prometteur Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". 2312883081 à la moindre question, n'hésite pas à mpotter ephraïm ou moi-même, on est à ta disposition ! Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". 1122333325
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MessageSujet: Re: Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ".   Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". EmptyJeu 20 Juin - 0:12

Du flood ? Quel flood ? Meuh non, juste un petit jet de fleurs et c'est fini. Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". 4148890816

Un grand merciiiiii. Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". 1122333325
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Octavie B. Orchard
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MessageSujet: Re: Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ".   Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". EmptyJeu 20 Juin - 13:41

Désolée pour le double post mais fiche terminée, à vous les studios ! :P
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Connor H. Newton
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MessageSujet: Re: Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ".   Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". EmptyJeu 20 Juin - 13:44

ça marche - quelle rapidité ! - je fais remonter en zone staff Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". 1122333325
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Ephraïm K. Newton
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MessageSujet: Re: Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ".   Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". EmptyJeu 20 Juin - 15:59

bienvenue parmi nous, octavie, tu as le prénom le plus cool de la terre et ta fiche est géniale et puis ellen page tu veux bien m'épouser ? Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". 20348227 Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". 1119995224 Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". 822517570
mvdd a tout dit, je te félicite encore pour ta fiche ! tu seras très certainement validée sous peu, faut que j'attende mon cher frère pour ce faire. Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". 20348227
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Octavie B. Orchard
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MessageSujet: Re: Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ".   Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". EmptyJeu 20 Juin - 16:00

Ouuuuuh merci beaucoup. *-* Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". 1122333325
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Comets Drift Away
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MessageSujet: Re: Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ".   Octavie Orchard •• “ C'est laid un homme qui a peur ". EmptyJeu 20 Juin - 16:05






BIENVENUE SUR COMETS DRIFT AWAY !

ta fiche était vraiment géniale, du gros plaisir dans la casba pour la lire, explosion dans nos strings pour cette histoire de colocation qui va envoyer du lourd !
Te voilà validée, tu es placée dans le groupe de Drop Out.

•• je te conseille maintenant d'aller faire un tour dans les annexes du forum, si ce n'est pas déjà fait, pour mieux t'en imprégner et cerner le forum au maximum.
•• enfin, il va t'être nécessaire de créer une fiche de liens et une fiche de rps afin de pouvoir étendre ton cercle de relations, et trouver des liens qui tuent à exploiter en rps pour développer ton personnage !
•• tu peux également demander un logement pour ton personnage, lui donner un bureau, une chambre à l'Institut ou un lieu où vivre, qui bien entendu, devra être exploité irp sans quoi, ledit logement ne serait plus vraiment utile.
•• également, un endroit où poster ton sujet d'absences puisque personne n'est à l'abri d'un séjour à l'étranger, de problèmes familiaux ou de simples vacances, ainsi qu'un espace spécial pour tes questions, qui peuvent aussi être posées par message privé au staff du forum !
•• enfin, un espace de jeux et de discussions histoire de passer le temps, d'apprendre à se connaître, et de sortir un peu de l'univers rp qui nous entoure !
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