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| haziel morgan asunder ∆ écorche mes ailes, envole-moi | |
| Auteur | Message |
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MESSAGES : 635 DATE D'INSCRIPTION : 06/08/2012 EMPLOI : fondateur de drop out. CAMP : le mauvais.
| Sujet: haziel morgan asunder ∆ écorche mes ailes, envole-moi Sam 17 Nov - 23:14 | |
| haziel morgan asunder nom; haziel c'est gravé sur mon avant-bras, à l'encre noire et ténue. morgan ils disent que c'est couramment féminin, que c'est pas vraiment joli, moi j'y vois la morgana des mythes celtes, celle qui se retourna contre ses proches, son entourage, contre tous ceux qu'elle était censée aimer jusqu'à se retrouver seule, rongée par le regret et la haine, et je me demande si c'est aussi mon histoire, moi qui ne me souvient de rien. ce qui est sûr, c'est que je suis seul, moi aussi. asunder c'est ma vie en quelques lettres, à la courbe des traces d'encre, en morceaux, en petits bouts, endommagé de la tête aux pieds. surnom; parfois, luka m'appelle haz il dit que ça ressemble à naze, et que ça me convient, mais après il sourit et je sais que c'est pas vrai, c'est bizarre parce que j'aime pas les surnoms, mais quand c'est luka, ça me plaît toujours. âge; vingt-deux ans environ, mais impossible de le savoir avec précision. date et lieu de naissance; a été retrouvé sur le port de wellington, le matin du 3 février 2008, il y a presque cinq ans de cela. race; out of sky. particularité; vertu - générosité. situation; plutôt pansexuel, mais dans une relation compliquée avec luka. profession; enseigne en tant que stagiaire la psychologie à l'université publique de wellington, probablement par goût de la connaissance, et même si la psychologie n'est pas une discipline dans laquelle il brille forcément, il faut bien gagner son pain. croyances; n'est pas croyant, n'a jamais été à l'église, du moins au plus loin que remontent ses souvenirs - n'a pas la foi, il considère ça difficile, de croire en une puissance bienveillante quand des gens comme lui se réveillent démunis de tout souvenir, de leur mémoire, et doive avancer seul dans un monde pourri jusqu'à la moelle, sans avoir connaissance de qui ils sont et où ils vont. camp; neutre. caractère De loin, Haz parait brut de décoffrage. Il a cette carrure imposante, et ce visage fermé, comme s'il faisait la gueule à longueur de temps. Si bien que lorsqu'il vous offre un sourire, vous vous sentez comblé, mais à bien y regarder, il sourit souvent. Il aime bien la vie, celle qu'il a désormais, et il est plutôt heureux dans ce qu'il fait. C'est un mec plein de convictions, parfois un peu pessimiste, mais qu'on écoute toujours avec attention, peut-être à cause du charisme, peut-être à cause de la force des mots qu'il prononce. Son emploi en tant que professeur n'est pas un hasard, il a un véritable don d'éloquence. Et c'est là son point fort, à Haziel : en cours, en société, il sait capter un auditoire, il a toujours le mot qu'il faut, le meilleur moyen d'engager une conversation, de séduire l'interlocuteur. C'est sans doute lié à la psychologie des gens ; il a étudié la psychologie, et s'est passionné pour la nature humaine, tant et si bien qu'il en est devenu enseignant de psycho. À côté de ça ressort la supériorité de celui qui veut vous comprendre, qui croit lire en vous et qui peut se tromper. Il en devient alors trop passionné, trop convaincu par ce qu'il pense, et est souvent qualifié de borné. Le meilleur exemple, est la vision destructrice qu'il a de l'homme, et dont il n'arrive pas à se défaire ; on le dirait détaché des choses, mais parlez-lui un peu, et vous remarquerez combien son discours est sombre, teint d'un négativisme agaçant. Ça ne gêne pas Luka, alors Haz s'en fiche, mais Haz n'est pas facile à supporter. À se demander comment Luka fait. | random facts Haziel n'a jamais eu honte de son tatouage, pour autant il évite de l'exhiber en société, il le considère trop intime, et rattaché à un passé dont lui même n'a pas connaissance ∆ Il a entamé des recherches pour retrouver ses parents biologiques, mais ces dernières n'ont jamais abouties ∆ En aucun cas il ne s'est questionné sur sa sexualité, et bien qu'il ne se voit pas comme homosexuel définitif, il n'a jamais remis en question son attirance pour Luka ∆ Haziel adore la pêche ∆ Il n'a jamais quitté Wellington, il a peur de ce qu'il ne connaît pas ∆ Haziel déteste ses cicatrices, sur le dos, et appréhende le moment où il les montrera à Luka ∆ Il a un petit chien, qu'il a appelé Krypto après avoir lu tous les comics superman. |
behind the screen pseudo; keibo. âge et sexe; dix-huit ans, et un gros zizi. ce que vous pensez du forum; ce forum est un bijou, comment dire autrement comment l'avez-vous découvert; je l'ai un peu créé, quand même (avec lolaaaaa) code du forum; devine. célébrité et copyright; tyler hoechlin, mzelle alice et tumblr. un petit mot pour la fin; COMETS DRIFT AWAY IS LIFE.
Dernière édition par Haziel M. Asunder le Ven 8 Mar - 1:09, édité 9 fois |
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MESSAGES : 635 DATE D'INSCRIPTION : 06/08/2012 EMPLOI : fondateur de drop out. CAMP : le mauvais.
| Sujet: Re: haziel morgan asunder ∆ écorche mes ailes, envole-moi Sam 17 Nov - 23:15 | |
| names get carved in the red oak tree Et la chute fut douloureuse, à l'infini, brasser du vent, sentir ses ailes se décrocher à mesure que fouettent les nuages et les azalées. Les plumes autour, en tourbillon, qui s'effacent et se confondent au blanc immaculé du paradis, dans la descente qu'on ne peut contrôler. Voir le sol se rapprocher, reconnaître les contours terrestres qui nous sont étrangers, et les souvenirs s'envoler avec les arcanes angéliques, quand les ailes se brisent et se désossent, un mélange vermeil et cocaïne, et le sang vole et dégringole. Mémoire perdue à échelon, par stratosphère, et l'abandon de tout ce que nous sommes, tout ce que nous fûmes, une comète qui devient chair et arrache ses plumes. Soudain l'impact, si violent, qu'il vous détruit l'intérieur, comprime le corps et vous ôte toute immortalité, tout angélisme. Humanité nouvelle, désagréable, comme un costume un peu trop petit, cette peau si proche des veines et des os, et le flou tout alentours, ne pas savoir qui on est, ce qu'on fait. Être habité par l'étranger que nous sommes devenus. À part le mot sur l'avant-bras, le prénom aux lettres en noir, celui qu'on ne reconnaît pas. Putain, Haziel, c'est moi ? Luka a toujours été mon sourire préféré, de tous les sourires de l'amphithéâtre. Il avait ce truc en plus, un éclat différent. Une lumière, en lui, un peu assombrie par un voile de douleur, et je crois que je m'y suis retrouvé. Puis, quand il me regardait, je voulais briller aussi, je ne voulais plus qu'il tourne les yeux ailleurs. J'étais obnubilé par son visage, ses paupières délicates, ses lèvres rosées. J'aurais damné mon âme pour y goûter. Je crois que le flirt a commencé là, quand je me suis mis à le fixer en cours, quand je parlais. Il a bien compris ce que je faisais, et il en a joué un moment. Puis c'est devenu plus sérieux. Jamais en dehors du lycée, jamais de sexe ni de baiser. Des clins d'oeil, des sourires appuyés. Parfois, il venait me voir après les cours, me demandait de lui ré-expliquer un passage, et il posait sa main sur la mienne. Je devenais fou. Luka, mon absinthe, ma perpétuelle dose dont je ne pouvais plus me priver, à la douleur de mes veines, mon amour. C'était idiot, je ne connaissais rien de lui, en dehors de l'université. Je ne connaissais rien de moi-même non plus, ceci dit. Et si je devais retrouver le goût de ce qu'était l'amour, je voulais que ce soit avec lui. Lui, et personne d'autre. Un jour, j'arriverais à l'inviter au restaurant, au cinéma, ou chez moi. Il suffira que je brise les limites que je m'impose, moi qui d'habitude n'a aucun problème avec les autres. C'est mon élève, merde. Le règlement interdit ce genre de relations, déjà que le directeur m'a fait une fleur, en me laissant faire mes preuves ici. Je serais prêt à tout gâcher pour Luka ? Oui, évidemment. Je serais prêt à tout, pour Luka. Si j'en avais, je me couperais les ailes pour lui. Pas besoin de paradis, ce sera lui mon ange. Aujourd'hui, c'est arrivé. J'étais dans le désert de pierres qui sépare la ville, et je n'ai aucune idée de ce que je foutais là. Je m'y suis brusquement réveillé, je crois que j'ai fait une crise de somnambulisme. J'ai ouvert les yeux, et les flashs m'ont dévoré le crâne. À l'amnésie des naufragés sont remontés des souvenirs qui n'avaient aucun sens, des bouts de plumes et des éclats de pomme, puis le prénom d'Adam, sans cesse répété. J'ai vu des visages, des gens de Wellington, j'ai entendu des cris qui n'avaient rien d'humains, peint un paysage aux couleurs nouvelles. Je n'ai rien compris. J'ai hurlé, je crois, devant la violence des réminiscences, mais il n'y avait personne à la ronde, sauf quelques insectes, et des serpents, probablement. Ils crissaient jusqu'au creux de mes tympans, alors qu'à genoux je me tenais la tête, incapable de bouger. Les flashs se sont arrêtés, un moment, alors je suis parti, aussi vite que j'ai pu, en courant jusqu'à perdre haleine. Le sable fouettait mes pieds nus, qui s'écorchaient sur les roches, le vent était moite et la nuit fraîche. Je courrai et rien d'autre ne comptait, j'ai senti le bitume sous mes pieds, et ma course a continué, en suivant les lignes blanches, sur le goudron, insensible au froid, incapable de m'arrêter quand bien même un semi-remorque me serait arrivé dessus. Je suis rentré chez moi en catastrophe, j'ai plongé sous la douche, et puis les larmes ont coulé. Inexplicablement, des cascades de pleurs, tant et si bien que le goût de sel est resté sur mes lèvres toute la nuit. Ce n'est pas comme si j'avais dormi. Les flashs m'ont captivé, et effrayé aussi. Ils continuent de le faire. Je songe sérieusement à reprendre les recherches sur mes parents biologiques, sur mes origines, et à repartir en quête de mon passé. Je ne veux pas me réveiller à nouveau là-bas, au milieu des rochers, à crever de douleur sous les souvenirs étrangers. |
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