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| i'm on a roller coaster that only goes up (link) | |
| Auteur | Message |
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MESSAGES : 284 DATE D'INSCRIPTION : 15/08/2012 LOCALISATION : institut newton pour mutants et êtres surnaturels. EMPLOI : directeur de l'institut. CAMP : celui de l'harmonie.
| Sujet: i'm on a roller coaster that only goes up (link) Dim 10 Mar - 23:22 | |
| howard lincoln james powell nom; howard lincoln james powell. howard vient de son père biologique. il n'a jamais usité de ce prénom, car c'était un peu dur de le différencier de son paternel. du coup, tout sa vie, on l'a appelé lincoln. son troisième prénom est james, et il n'est pas rare qu'il se présente sous les termes lincoln james powell, ce qui a vachement plus de gueule que lincoln powell d'après lui. il n'a jamais réellement aimé son patronyme, qu'il trouvait trop... mou. mais il le porte avec fierté. à la mémoire de son père. surnom; link, inévitablement, on a cherché à réduire son prénom. pour certains, c'est howie aussi - mais juste pour l'agacer. âge; il a actuellement vingt-et-un ans, il a perdu son père depuis un an. date et lieu de naissance; il est né dans la banlieue de wellington, un cinq décembre triste et gris. race; humains normaux - reapers of darkness. particularité; il est aveugle. complètement (et irrémédiablement ?) aveugle. situation; hétérosexuel, a fortpriori, et célibataire. profession; il écrit à ses heures, écrivain de loisir donc (et, il l'aurait voulu, de métier) ; sinon, il joue du piano dans des jazz-bars. c'est un badaud riche comme les autres, chieur à ses heures et étudiant libre en langues durant les autres. croyances; il ne s'est jamais posé la question. il adresse mentalement des prières à dieu, par pur mécanisme, mais n'y croit pas non plus dur comme fer. camp; neutre. caractère sérieux + érudit + curieux + vif + a le rire et le sourire faciles + éloquent + bonne poire + influençable + virtuose + grande mémoire + franc + cynique et sarcastique + peu rancunier + joueur + négligé + hésitant + extraverti + mais paradoxalement, timide + bavard + parfois sévère + se sent facilement coupable + maladroit + manque de confiance en lui et en les autres + accro à la caféine + plein d'imagination + a une soif d'aventures qu'il ne saura jamais combler + volontaire + généreux + a un sens étonnament médiocre de l'orientation + facilement appréciable + charmant + poli + chaleureux. | random facts il boit un café en se levant, un second après la douche et un troisième avant de sortir de chez lui. + il essaie de sortir au moins une fois tous les jours. il se balade ou bien il va boire un énième café. + il joue du piano et de la guitare, plutôt bien d'ailleurs. + il a un chien d'aveugle, murdoch (nommé d'après matt murdoch, daredevil quoi), une berger blanc suisse, mais aussi une canne qu'il sort moins souvent : il n'est pas trop à l'aise avec. + il ne quitte jamais ses lunettes. jamais. + ses yeux ont perdu leur couleur ébène, et la peau autour est cicatrisée très vilainement. + il est très romantique, voire fleur bleue. + il n'hésite pas trente secondes à profiter de son statut d'handicapé, soyez-en sûrs. + il est le premier à en rire mais apprécie peu quand c'est les autres qui le font. + il a une collection impressionnante de livres audios. + il vit seul mais recoit une visite médicale à chaque fin de semaine. + il est très soigneux, prudent et sa vie repose sur la routine la plus totale. |
behind the screen pseudo; sloth./lola. (vous pouvez m'appeler par l'un ou par l'autre, hein.) âge et sexe; j'ai quinze ans et je suis une femme. ce que vous pensez du forum; l'est moche. comment l'avez-vous découvert; code du forum; . célébrité et copyright; francisco lachowski avec tumblr. pour l'avatar, c'est généralement marqué dessus. un petit mot pour la fin;
Dernière édition par H. Lincoln Powell le Dim 10 Mar - 23:24, édité 1 fois |
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MESSAGES : 284 DATE D'INSCRIPTION : 15/08/2012 LOCALISATION : institut newton pour mutants et êtres surnaturels. EMPLOI : directeur de l'institut. CAMP : celui de l'harmonie.
| Sujet: Re: i'm on a roller coaster that only goes up (link) Dim 10 Mar - 23:22 | |
| such sweet nothing « Lincoln. » Elle semble comme enthousiasmée par la chose, ses yeux brillent légèrement, un sourire éclaire son visage. Elle est toute excitée par la chose, finit par dire, les mots s'emmêlant dans sa bouche : « comme le président ? » La perspective d'avoir un président mort comme voisin en cours semble l'émoustiller au point qu'elle en perd ses mots (et sa tenue). Elle frétille sur place, se dandine, n'en peut plus. Il rajuste ses lunettes de myope sur son nez, se racle discrètement la gorge et sa bouche fait la grimace quand il répond : « non, je suis désolé. C'est juste mon prénom. » Elle semble halluciner. « C'est nul comme prénom ! » Il ne répond pas, joue avec un coin de son cahier de cours, qu'il corne machinalement. Il fait une petite moue, l'air vexé. « Le tien, c'est quoi ? » d'un ton un peu maussade et timide. Le visage de la jeune fille s'éclaircit. Elle a des cheveux roux qui partent en boucle dans tous les sens depuis son crâne ; des yeux verts clairs ; des tâches de rousseur qui constellent sa peau en abondance ; elle a un peu les dents de travers, il lui manque une canine. Et elle a un feu d'artifice dans le regard, en voyant son premier ami qu'elle vient de se faire à Wellington. Elle provient tout droit d'Inverness, en Ecosse. Lui, il est né ici, n'a jamais connu rien d'autre que la banlieue triste et ennuyante de la ville néo-zélandaise. Ils sont voisins, il l'a vu ce matin en train d'aller à l'école dans la voiture de sa mère. Elle ne l'a pas remarqué. C'est souvent le cas, ça. Lincoln remarque tout. Strictement tout. Il est très observateur, du genre à se terrer dans son coin pour mieux regarder, pour mieux voir. « Jaimie. » « C'est un nom de garçon. » « T'as le nom d'un président mort donc parle pas s'teuplait ! » Il sourit, elle finit par le faire à son tour. Elle tend la main, très solennellement, vers lui. « Amis ? » Il prend sa main sans hésiter, la serre avec un air sentencieux, en disant : « amis. »
« Ramène là moi en un morceau, hein Lincoln... » « Oui mademoiselle, promis mademoiselle ! Vous m'connaissez ! Pas plus prudent sur les routes ! » Miss Parker roule des yeux, l'air faussement exaspérée. Elle ne peut jamais l'être avec Lincoln. En plus d'être le meilleur ami – et très certainement le petit ami, elle n'a aucun doute là-dessus – de sa fille, il était aussi son voisin... et il faut dire qu'elle adorait quand il l'appelait « mademoiselle » avec son stupide sourire qui lui éclairait la face comme un phare en pleine nuit. Elle s'emmitoufle dans son gilet, regardant sa fille Jaimie qui s'installe à côté du jeune homme dans la petite Mustang, après lui avoir embrassé la joue. Son regard glisse à côté, vers le père de Link, et son deuxième père. Deux hommes absolument charmants, qui font des signes de main enthousiastes à Lincoln et sa fille pendant que ceux-ci s'éloignent. L'un est agent immobilier, l'autre est avocat. Tout semble leur sourire. Link est l'enfant inespéré, le fruit d'un divorce et le résultat d'un amour sans fond ni comble. Ses professeurs le décrivent comme un élève avisé, très intelligent mais sans doute freiné par Jaimie, qui est elle du genre à préférer glander et fumer. Dans le quartier, c'est le garçon qui s'arrête pour aider une femme à traverser, qui vous aide à porter vos courses et vous demande des nouvelles de votre chien. Bien sous tous rapports. Miss Parker est contente de savoir que sa fille traîne avec un gars comme ça. Elle rentre chez elle, sereine et souriante. C'est le moment le plus important de la vie lycéenne de sa fille. Le bal de promo, elle a une jolie robe, un adorable cavalier, une belle voiture pour l'y emmener... tout allait être parfait.
Les pneus crissent, le volant se braquent. Un silence mortel s'abat sur le petit rond-point, sinon grouillant de vie. Tous les yeux sont braqués vers la Mustang grise qui fait un tonneau, dans le vain espoir d'échapper au camion. Un hurlement tente de passer à travers la frontière des lèvres de Jaimie mais non, rien, comme si elle avait le souffle coupé avant même d'avoir vécu le choc. « JAIMIE ! » arrive pourtant à beugler Link, apposant aussitôt le plat de sa main dans le dos de la rousse, la forçant à se plier en deux. Ils roulent à vitres ouvertes, la musique à fond et pourtant, il lui semble qu'il n'a jamais connu silence et appréhension plus angoissants. Il tourne machinalement les yeux vers le camion, sur sa gauche. C'est un camion citerne, le gros format, il y a un signe que Link n'arrive pas à décrypter sur son flanc. Il le voit s'approcher de plus en plus, il songe qu'il devrait peut-être se baisser aussi pour se protéger mais n'a pas le temps et puis le volant l'emmerde. La citerne est éventrée, le liquide jaillit, la douleur arrive.
L'acide atterrit pile dans ses yeux, il met des lentilles depuis que Jaimie lui a dit que les lunettes étaient trop chiantes pour l'embrasser. Elles ne lui servent à rien, en cet instant. L'acide a jailli comme un diable en dehors de sa boîte, l'a aussitôt attaqué, son joli faciès. La douleur arrive sur ses globes oculaires puis ses paupières, remontent le long des nerfs, jusqu'au cerveau. Cette fois, c'est trop. Beaucoup trop. Il ne peut même plus crier. Il ne peut même plus voir.
« Non mais je la comprends. Qui aurait bien pu avoir la simple envie de sortir avec Daredevil quoi, les dons radioactifs en moins ? » grogne un peu Lincoln, en s'asseyant plus confortablement sur son lit d'hôpital. Ses yeux sont défoncés, il ne verra plus jamais la lueur du jour. Autour de ceux-ci, des traces, stigmates, des cicatrices ; la peau a été brûlée par l'acide, enlaidi par le funeste sort qui s'est abattu sur lui. « Et Elektra, alors, hein ? » « J'ai dit : les dons radioactifs en moins. Putain, si seulement je pouvais voir quand il pleut... » soupire-t-il. Il s'y est fait au final. Deux semaines que c'est le noir complet. Une et demi que Jaimie l'a quitté. Pas très fair-play de sa part mais bon. Lincoln aimerait ne pas lui en vouloir... mais ça lui semble impossible. Elle lui a dit qu'elle l'aimait, pour toujours. Le nombre de conneries qu'on peut dire par attirance, à l'âge de dix-sept ans. « Bon, allez, dégage. Et reste pas dans la pièce. Je t'entends respirer maintenant. » « Lincoln... » une main attrape la sienne. C'est Mark, le mari de son père biologique, le second homme qui l'a élevé. Il a toujours été plus proche de Link que son époux, peut-être parce qu'il avait plus un caractère d'adolescent ou d'enfant. La main s'échappe de la sienne, Lincoln la cache sous sa couverture en détournant le visage, orné d'une jolie paire de lunettes noires. « S'il te plaît. » dit-il, Mark sent la voix se briser alors il se lève, et s'en va.
« La faim dans le monde, monsieur, la principale cause de décès internationalement parlant ! Vous verrez, dans cinq minutes, vous allez vous sentir coupable si vous ne signez pas. » Il laisse échapper un petit rire ravi. Oh oui. Il verra, dans cinq minutes. « Je n'en doute pas. Mais je vous assure, je suis pressé, il faut vraiment que j'y aille. » « Allez ! S'il vous plaît, pensez-y ! Personne veut signer. C'est incompréhensible, non ? La faim dans le monde, mince ! C'est important. » Il rit encore un peu plus, amusé par le ton plaintif, geignard et odieusement comique de la jeune femme. « Je dois signer où ? » finit-il par dire. « Là, votre nom. Là, votre adresse email. Là, votre signature. » Lincoln tend la main, elle met naturellement un stylo dedans, en lui offrant son plus beau sourire. Il sourit distraitement, le nez tendu vers un autre endroit, au total opposé de la feuille et pourtant sa main se pose sur la pochette, la pointe du stylo un millimètre au dessus de la feuille. « Vous me guidez ? J'ai un petit problème de vue. » « Ca serait plus simple si vous regardiez la pétition, sauf votre respect. » Il rit encore plus, tournant finalement le visage vers elle. Il aime beaucoup le fait qu'elle soit si insolente et, déjà, insupportable. « Allez faites-moi plaisir. Je n'y vois rien. » « Enlevez donc vos grossières lunettes. Vous savez qu'elles vous bouffent le visage ? » Il rit encore plus, elle a elle-même un sourire qui traîne sur ses lippes. Généralement, les gens signent rageusement et s'en vont aussi sec. La plupart ne s'arrête pas. On dirait qu'il a envie de discuter, qu'il est du genre à adresser la parole aux gens dans la rue. Mais qu'il n'ose pas. Il descend son stylo de dix bons centimètres et se met à remplir. Il écrit sur la ligne, c'est quasiment illisible, il met dans l'ordre son nom, son adresse email, sa signature et son numéro de téléphone. Elle plisse des yeux, sans relever le numéro. « Vous auriez pu écrire dans les cases, quand même. » Il hausse les épaules, farfouille dans ses poches et lui donne un billet de cinquante dollars. « Pour la faim dans le monde » dit-il tout simplement. « Cinquante dollars ? » elle semble ébahie. Les gens de ce quartier ne donnent pas beaucoup d'argent – s'ils en donnent. Quelques pièces, tout au plus. Ou juste une signature, de l'encre sur un papier, une promesse d'y repenser. « Je suis un aveugle riche. » Il grattouille la tête du chien, Murdoch, qui l'accompagne. Un aveugle riche depuis que son père avait fait un infarctus et depuis que l'autre avait soudain disparu de la nature. Un aveugle riche depuis qu'il vivait seul.
La jeune femme le regarde s'éloigner, ébahie. Elle baisse les yeux sur le numéro de téléphone. Bon. Elle était sûre à environ quatre-vingt-dix pourcents qu'il ne fallait pas lui envoyer de texto, à celui-là.
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