nom; Teagan Ruaidhrí Dullahan surnom; C’est quelque chose d’un peu suicidaire de chercher à lui donner un surnom. Teague est le diminutif qu’il utilise le plus souvent, et sous lequel il a tendance à se présenter. Après, il ne cache pas qu’il connait très bien toute la pléthore de petits noms plus ou moins sympathiques qu’on lui donne dans son dos. âge; 34 ans. date et lieu de naissance; Dublin, un 3 Juillet. race; Humain. particularité; Une cicatrice discrète sur la joue gauche, une autre à l’arcade sourcilière droite. Une barbe de quelques jours au menton soigneusement entretenue, parfois accompagnée de la moustache assortie. situation; Il est tout ce qu’il y a de plus hétéro, et ne se prendra certainement pas la tête à se mettre en couple avec une femme ; il a bien quelques nanas préférées quand il a envie de chair fraîche, mais c’est tout. profession; Dealer à la tête de l’un des plus gros réseaux d’Irlande, vendant même ses marchandises dans d’autres pays d’Europe ; accessoirement, il travaille sur une drogue qui provoquerait une dépendance mortelle à court terme chez les mutants et les êtres surnaturels. croyances; Les croyances, c’est bon pour les poètes, les utopistes et les naïfs. Teagan ne croit que ce qu’il voit et s’en tient aux faits et aux chiffres. Il ne croyait pas aux anges jusqu’à ce qu’ils se révèlent au grand jour ; depuis, il les a tout à fait inclus dans son équation. Pareil pour les démons et les mutants. Si un jour des chèvres à tentacules devaient jaillir de terre en hurlant qu’elles viennent d’un monde parallèle situé au centre de la planète, il y croirait aussi. D’ici là, il se contente de ce qu’il voit et ce qu’il peut vérifier de lui-même. utopie; Très franchement, Teagan se fiche pas mal d’avoir des rêves et de grandes envies poétiques quant à son avenir. S’il peut continuer à faire grossir son réseau et profiter du spectacle de la guéguerre entre surnaturels et humains, alors tant mieux. Qu’il arrive à créer sa drogue spéciale pour jeter de l’huile sur le feu est un plus qu’il s’efforce d’atteindre. groupe; Among Us.

que pensez-vous du conflit silencieux entre mortels et surnaturels, des mutants revendiquant des droits et des humains enclins à leur refuser ?
Conflit silencieux ? « Bullshits » répondrait Teagan avec son accent irlandais si prononcé. Il suffit de voir les infos à la télévision ou de feuilleter le premier journal venu pour se rendre compte que cette bataille est tout sauf discrète. Chaque jour apporte son lot de morts et de blessés, d’attentats revendiqués par les uns et les autres, de manifestations anti-mutants, de manifestations pour la paix, de manifestations pour que quelque chose se fasse enfin au sujet de toutes ces espèces qui ont révélé leur existence avant de poursuivre leur petite vie tranquille sur Terre. Humains, mutants, anges, démons : si la plupart n’ont pas encore choisi leur camp, les autres l’ont fait pour eux. Et comme dans chaque guerre, les soldats évacuent le stress comme ils le peuvent. Et Teagan s’assure de pouvoir leur apporter leur came. Ca fait des revenus supplémentaires, et généralement, ils payent bien.
Teague fait partie de ces gens qui survivent grâce au malheur des autres, à leurs pulsions et leur connerie. Que du bonheur dans ce conflit, donc.

pour quelle raison avez-vous choisi d'appartenir à "AMONG US" ?
Pour rire. Vraiment, pour rire. Et pour l’argent aussi. Après tout, il faut bien gagner sa vie, et si des gens sont prêts à mettre volontairement du budget dans ses magouilles et ses recherches au noir, alors autant en profiter un maximum. Jusqu’à présent, c’est Prudence Weaverly qui paye le mieux, et tant qu’elle continuera à le payer aussi bien, il continuera à travailler avec elle. Ca lui permet de se renseigner sur le conflit latent entre surnaturels et humains, et c’est d’ailleurs de là que lui est venue l’idée d’une drogue spécialement conçue pour être diablement addictive et mortelle pour les êtres dotés d’une nature différente de la sienne, homo sapiens pure souche. Après tout, attiser les feux de la guerre a toujours été profitable aux gens de son espèce ; alors, pourquoi se priver ? D’autant que Prudence semble très intéressée par cette drogue, lui fournissant même des cobayes pour les phases de tests.
Mais globalement, Teagan n’a pas embrassé la cause de l’espèce humaine par conviction. C’est l’appât du gain et l’envie du jeu qui l’animent, rien de plus et rien de moins.

avez-vous déjà fait preuve de violence envers un surnaturel ou un humain sans pouvoir ? dans quel contexte ?
Cette bonne blague. Bien sûr que Teagan a déjà fait preuve de violence – envers des humains, envers des mutants, envers des anges et des démons, sans distinction aucune. Il n’est pas raciste, ce garçon : il cogne sans s’occuper de la nature de celui qu’il tabasse. Cela dit, il ne frappe pas à tort et à travers – restons un minimum civilisé, pas comme ces néo nazis barbares qui ne savent que taper, taper et encore taper.
Teagan a déjà tué aussi, quelques hommes qui lui posaient problème, d’autres qui le menaçaient ouvertement et d’autres enfin qui avaient attaqué en premier. Le meurtre pour le meurtre ? Très peu pour lui, ça le ramènerait au niveau des bêtes assassins qui plantent leur couteau dans tout ce qui bouge sans réfléchir plus de deux secondes.
La violence fait partie intégrante de la vie de Teagan, physique comme morale d’ailleurs, et elle ne lui fait pas peur.

que savez-vous sur la boîte de pandore ? la recherchez-vous ? pourquoi ?
Un vieux mythe démodé, un conte de grand’mère, des conneries de rêveurs idéalistes, voilà ce qu’est la boîte de Pandore pour Teagan. Il connait très vaguement la légende pour l’avoir entendue il y a longtemps, mais très franchement, il se fiche royalement de ce genre de choses. Quand il apprend par hasard des détails au sujet de l’objet si recherché par une poignée d’hommes et de femmes, il retient tout au cas où cela puisse lui servir pour plus tard. Après tout, si cette boîte existe vraiment, alors il lui trouverait sûrement un intérêt. Il trouve toujours un intérêt à ce genre d’artefacts.

Quelque part dans un coin isolé de Dublin, là où les odeurs et les bruits se perdent avant d’arriver au nez et aux oreilles du premier promeneur intempestif.

Un homme d’une trentaine d’années fait le tour d’une série de hangars dont l’extérieur laisse pourtant clairement entendre qu’ils sont désaffectés. La magie du cinéma – ou plutôt, d’un bon coup de peinture et de quelques tôles de métal froissées et laissées à l’abandon, à la merci de la rouille et des mauvaises herbes. Difficile de croire qu’à l’intérieur de ces bâtiments, on s’active nuit et jours sans jamais vraiment faire de pause.
Le type qui se promène en est le propriétaire. Depuis quatorze ans qu’il essaye de percer, ça ne fait que deux ou trois années qu’on peut dire qu’il y arrive vraiment ; cela dit, quand le succès a finalement pointé le bout de son nez, il a décidé de s’installer pour un bon moment.
Maintenant, les affaires marchent bien – vraiment très bien. On peut même dire que les chiffres de vente ont décollé à la vitesse de la lumière. Que du bonheur donc, bonheur qui vient avec des plus et des moins. Les plus ? L’argent, évidemment. Une plus grosse équipe, plus de matériel, plus de gens compétents qui n’ont pas peur de bosser au noir. Les moins ? Le risque de se faire prendre, bien sûr, mais ce risque a toujours été présent depuis le début. La concurrence, les menaces, le danger qui est là et qui n’a pas l’intention de partir. Mais, encore une fois, ça n’est rien d’insurmontable si on sait comment s’y prendre.
Le fameux propriétaire remet en place la veste en cuir rouge qui est tellement devenue emblématique de son personnage que c’en devient presque inquiétant quand il ne la met pas. Il aime bien cette veste, elle est confortable, elle a des poches un peu partout à l’intérieur et, petit bonus, ça fait un bon jeu de mots avec son second prénom. Cela dit, peu de personnes connaissent ledit prénom, mais quand même. Ruaidhrí. Plus irlandais, tu meurs. Ruaidhrí, c’est un vieux terme gaélique qui veut dire “roi rouge”.

Ruaidhrí … qui appelle son gosse comme ça, sans déconner.

Du coup, comme il trouve que ça fait ridicule en société – pour ce qu’il en a à faire de la société – Ruaidhrí se présente uniquement par son premier nom : Teagan. Ou Teague, s’il juge que ça ne vaut pas l’effort de donner plus qu’un bête surnom à la personne en face de lui.
Teagan donc pousse la porte de l’un des hangars autour duquel il rôde depuis cinq minutes l’air de rien, l’oreille tendue, attentif à ce qu’il se passe à l’intérieur. Ce n’est pas un endroit de stockage – ça, ça se passe plus loin. Non, ce qu’il y a là-dedans, c’est au moins aussi fragile et précieux que ce que vend Teague.
Il se retrouve dans un hangar qui n’a absolument rien d’abandonné. Derrière les façades déglinguées et sales, il y a des murs de béton qui entourent un grand laboratoire très bien fourni. Oh, ça n’est pas du niveau de ce que possède le gouvernement ou les organisations soit disant « secrètes » en matière de technologie de pointe pour la recherche, mais l’équipe de Teagan se défend bien. Et surtout, les scientifiques qui bossent avec lui sont très doués. Ca compense les éventuels manques de moyens – qui sont depuis peu palliés par la chef de file d’Among Us, Prudence Weaverly. Aux yeux de Teagan, Prudence est une gentille fille partie en guerre sur un coup de tête sans savoir ce que ça veut vraiment dire d’avoir les mains sales ; Teague le sait bien, puisque les siennes sont noires de crasse et rouges de sang depuis longtemps. Mais le petit caïd des quartiers pauvres de Dublin a fait beaucoup de chemin depuis l’époque où il n’était qu’une petite frappe, à préférer vivre dans la rue plutôt que dans un taudis entre une mère et un père plus imbibés que des éponges. Il est malin, ce garçon ; bien plus malin que sa belle gueule faussement négligée et son comportement peuvent laisser voir.
Pour en revenir à Prudence : elle a décidé d’en vouloir mortellement à tous ces êtres non-humains qui pullulent sur Terre depuis un moment, ainsi qu’aux récemment découverts mutants. Alors, quand Teagan est entré en contact avec l’un des membres de son organisation et qu’il a négligemment laissé échappé qu’il faisait des recherches pour créer une drogue foudroyante qui ne serait mortelle, à court terme, que pour toutes ces petites choses s’ébattant joyeusement à la surface de la planète, miss Weaverly en a profité pour acheter sa loyauté et la drogue anti mutants, anges et démons lorsqu’elle serait prête. Non sans une certaine répugnance cela dit : rares sont les gens propres sur eux qui sont ravis de faire affaire avec un dealer, surtout un de l’envergure de Teagan. On est paria ou on ne l’est pas, et le sieur a choisi son camp il y a longtemps, sans regret. De toute façon, les relations sociales « normales » sont tout sauf faites pour lui.

Teague passe et repasse dans le hangar aménagé en laboratoire. Il discute un peu avec certains chercheurs, leur rappelant gentiment mais fermement qu’il attend des résultats d’ici deux jours, et qu’il a intérêt à les avoir. Sinon … sinon quoi, au juste ? Eh bien, c’est ça le plus beau : même lui ne sait pas. Il préfère laisser leur imagination s’emballer toute seule : va-t-il les passer à tabac, les tuer, tuer leurs proches, les rendre accros à cette came qu’il exporte partout en Europe ? Ce qu’ils savent, c’est qu’à chaque fois qu’il décide de sévir, personne ne s’interpose entre lui et sa victime. Et c’est tant mieux : ça ferait plus de désordre que nécessaire.
Le jeune homme qui n’est plus vraiment jeune depuis quelques années ressort et va faire un tour, allumant une cigarette au détour d’un chemin. Finalement, ça lui va bien de s’appeler « roi rouge » lorsque l’on voit sur quoi il règne. Un royaume qu’il compte bien, petit à petit, transformer en empire.

pseudo; En-Zakel, ‘cause I can. âge et sexe; 42. ce que vous pensez du forum; Il FAUT qu'il revive, il a trop de potentiel, il peut pas couler comme ça ! comment l'avez-vous découvert; Eeeuh ... code du forum; Si j’veux ! célébrité et copyright; Brad Pitt as Tyler Durden, images trouvées à droite à gauche. un petit mot pour la fin; REVENEZ LES GENS ! On vous aime !